Thierry Amouroux, quelques élus ordinaux et salariés devant la permanence de Mme Carrey-Conte
Ils étaient une vingtaine d’infirmiers présents pour cette occupation pacifique qui s’est transformée en rencontre avec les deux attachés parlementaires visiblement pris de court – Mme Carrey-Conte était absente de sa permanence parisienne -… au point d’éjecter Actusoins, seul représentant de la presse : “cette rencontre n’était pas prévue. Mme le député est absente. je ne peux donc pas vous laisser reproduire dans la presse sans son autorisation…”.
Pour le CDOI parisien, l’objectif était de montrer à Mme Carrey-Conte que “l’Ordre n’est pas seulement un concept mais des élus et des salariés qui travaillent, qui ont des missions à remplir. Déposer un tel amendement sans rencontrer l’Ordre, sans même connaître son utilité, son travail quotidien, c’est inadmissible”, explique Thierry Amouroux qui a ainsi décidé de créer cette rencontre (un peu forcée).
Expliquer aux députés les missions de l’Ordre national des infirmiers
“Nous voulons lui expliquer que notre Ordre a pour mission de faire avancer le profession et de protéger les citoyens. Nous avons ainsi empêché en 2012 un médecin pédophile, interdit d’exercer en tant que médecin – de devenir infirmier”, souligne-t-il. L’affaire Farid Benyettou, étudiant infirmier et désormais diplômé sans contrôle préalable alors qu’il avait été condamné à six ans de prison pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, a également été évoquée.
Les élus ordinaux comptaient également parler d’autres points, comme l’élargissement de la vaccination infirmière, les pratiques avancées,.. Mais ces sujets devraient être abordés avec la député en personne prochainement, un rendez-vous ayant été promis.
Concernant l’amendement visant à permettre à des non-soignants d’effectuer des tâches relevant de la compétence des infirmiers, Thierry Amouroux fulmine : “nous serions des dangers publics quand il s’agit d’accorder des pratiques avancées aux infirmiers, au point que nous devrions être toujours sous le contrôle d’un médecin (art 30 du projet de loi, Ndlr), même en étant détenteur d’un master. Mais permettre à des non-soignants d’effectuer certains actes infirmiers, cela serait possible !”.
Les salariés des conseils départementaux également présents
Une salariée d’un CDOI d’Ile-de-France a également déposé une lettre aux députés à l’initiative de l’amendement anti-ordre : “je suis scandalisée et terrifiée par les deux amendements 517 et 518 que vous avez déposés contre l’Ordre national des infirmiers. Je suis salariée de cette institution privée remplissant des missions de service public depuis mars 2010. depuis ma prise de poste, je ne cesse de me poser la même question : pourquoi l’Ordre des infirmiers est-il pris pour cible depuis sa création ? (…)
Je m’adresse également à vous en tant que salariée et électrice qui ne veut pas perdre son emploi, mais aussi en tant que patiente qui ne veut pas se faire soigner par un infirmier dont on n’aurait pas vérifié les conditions de compétence, de moralité et d’indépendance (…)”.
Cyrienne Clerc
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