« Il faut que notre métier soit valorisé » , explique Patrick Chamboredon. « J’ai toujours eu cela à cœur et cela restera ma priorité pour la profession ». Patrick Chamboredon, infirmier dans un service d’hémodialyse de l’AP-HM depuis 20 ans, est le nouveau président de l’Ordre National des Infirmiers.
Investi au sein de l’instance depuis sa création en 2008 et syndicaliste par ailleurs, il est d’abord passé par le conseil départemental de l’Ordre, puis par son Conseil Interrégional de PACA . « J’ai toujours ressenti ce besoin de m’engager pour que la profession ait une meilleure reconnaissance. Pour cela il faut rassembler. A présent au Conseil National, j’estime qu’il faut justement retisser des liens avec toutes les instances départementales et régionales de façon à ce qu’elles participent à la prise de décisions », ajoute Patrick Chamboredon.
Etre plus près des programmes régionaux de santé, impulser une dynamique, trouver de nouvelles pistes, travailler sur les enjeux de la santé publique, mettre en place des projets, soutenir les professionnels et renforcer le rôle de coordination de l’Ordre… Alors que la nouvelle ligne politique de l’ONI n’est pas encore établie – le premier conseil national se réunira le 17 janvier prochain – , Patrick Chamboredon évoque déjà les « chantiers » auxquels lui et son bureau devront s’attaquer. Selon lui, il faut mutualiser « les forces », « créer des synergies » et « laisser de côté le corporatisme ». « L’ONI doit renforcer sa place dans le champ politique. Le dialogue avec les tutelles doit se poursuivre et s’intensifier », explique-t-il.
« Tout cela pour le bien de la profession. Pour sa visiblité, sa crédibilité. Les Infirmiers ont un rôle central, l’Ordre doit permettre de valoriser cette place », insiste-t-il. Alors que l’ONI est encore loin de rassembler et de convaincre les professionnels (seuls environ 240 000 IDE sont inscrits au tableau sur plus de 600000), Patrick Chamboredon n’y voit pas un problème d’image, mais admet « qu’il faudra associer savoir-faire et faire-savoir » : « Il faut rendre hommage aux précédents présidents qui ont su faire vivre l’ONI. Il y a maintenant tout un travail à faire autour de la communication pour que les professionnels connaissent nos missions, notre rôle et nos objectifs. L’idée n’est pas de séduire mais de convaincre ».
Il faudra aussi « pérenniser la situation financière de l’Ordre ». « C’est ce qui nous permet d’exister et d’avoir ses projets.. Les infirmiers et infirmières élus sont équitablement répartis sur le territoire. Ce qui a des avantages…et des limites en ce qui concerne nos rassemblements : nous allons donc privilégier les visioconférences pour ne pas ajouter des frais dans la trésorerie. Je préfère mettre l’argent pour des projets de valorisation infirmière ».
Par ailleurs, Patrick Chamboredon précise que « Le nombre de femmes en responsabilité dans le bureau a doublé, ce qui crée une véritable dynamique au service de la profession ».
L’ONI communiquera sur ses projets et sa ligne politique courant janvier. À suivre…
M.S
Toujours plus important d’être représenté que de râler seul dans son coin .. et puis une cotisation ,c’est bien le minimum pour fonctionner…ce qui nous manque depuis longtemps maintenant… être ensemble!!.. tout n’est pas parfait mais …tous solidaires 😉
Il faut arrêté de critiquer sans savoir. C’est bien le problème de notre profession. Passé plus de temps à se plaindre sur les réseaux sociaux qu’à agir. Continuez on ira loin… Pour info notre action bénévole manque de bras et bonnes volontés venez le travail ne manque pas. Par contre attendez vous a être critiquer.
WTF!!!!!!