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  • Le secourisme en santé mentale, pour déstigmatiser les personnes victimes de troubles psychiques

    Depuis 18 mois, les premiers secours en santé mentale ont débarqué en France. Le programme a été créé en Australie il y a vingt ans, et s’est depuis répandu dans le monde : 23 pays l’ont mis en place. Il permet de former tout un chacun à venir en aide à une personne de son environnement expérimentant des troubles psychiques. L’Unafam (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques), Santé mentale France (Fédération des acteurs de la santé mentale) et l’INFIPP (organisme de formation spécialisé dans le secteur de la santé, l’éducation et l’éducatif) se sont associés pour reprendre le flambeau à travers l’association PSSM France. Explications avec Christelle Cassan Vacher, infirmière et formatrice PSSM.

  • Mèze : les bénéficiaires du RSA suivis par l’infirmière du Centre communal d’action sociale

    Le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Mèze (Hérault) propose, depuis 2008, grâce à un partenariat avec le Conseil départemental, un accompagnement à l'accès aux soins pour les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA). Un dispositif pour lequel le rôle infirmier est au premier plan.
  • Etats-Unis : les infirmières face à la crise des opioïdes

    Outre atlantique, une épidémie d’overdoses due à une surconsommation d’antidouleurs fait des ravages. Plus de 40 000 décès sont imputables à des overdoses d’opioïdes en 2017. Rencontre avec des infirmières de centres de désintoxication. Article paru dans le n°32 d'ActuSoins Magazine (mars-avril-mai 2019). 
  • Usage détourné de protoxyde d’azote : les autorités sanitaires s’inquiètent

    Face à l’augmentation récente des cas de troubles neurologiques graves en lien avec un usage détourné du gaz protoxyde d’azote, les autorités sanitaires, en lien avec la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) et l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), mettent en garde sur les dangers de cette pratique, même occasionnelle et demandent aux professionnels de santé de déclarer tout cas grave d'abus, de dépendance et d'usage détourné. 

  • Prostitution : créer un pont vers le soin

    La prostitution recouvre une multiplicité de situations et induit un rapport complexe aux dispositifs de santé classiques. Au sein d’associations, les soignants deviennent souvent des professionnels de premier recours pour ces publics. Un lien indispensable alors qu’une législation répressive les fragilise. Articles parus dans le numéro 27 d'ActuSoins Magazine (déc-janv-fév 2018). 
  • En addictologie, des infirmières « sur le fil »

    Près de 50 000 décès annuels restent imputables à l’alcool. Ce mal, les infirmières du service d’addictologie de l’hôpital de Sèvres (92), le connaissent bien. Reportage à l’étage des cures de désintoxication, où les soignants adoptent une attitude de confiance tout en menant une surveillance étroite.
  • Prise en charge des addictions par l’infirmière libérale : un rôle à valoriser

    En intervenant au domicile, les infirmières libérales peuvent facilement constater des signes d’addiction chez leurs patients. Si elles disposent, dans leurs compétences propres, de certaines capacités d’intervention, leur rôle reste néanmoins limité.

  • Infirmier de santé publique au sein d’une ARS : un rôle de veille et de prévention

    Affectés à des missions de santé publique, des infirmiers et infirmières exercent dans les Agences Régionales de Santé. Entretien avec Christophe Tonner, infirmier de santé publique, chargé de programmes de santé au sein de la direction de la santé publique et environnementale de l’ARS PACA.
  • Santé en prison : une culture gériatrique à diffuser

    La Direction de l’administration pénitentiaire a consacré un colloque au vieillissement, le 30 septembre dernier. Depuis les années 1990, les difficultés de la prise en charge se sont progressivement déplacées vers les maladies chroniques et la perte d’autonomie.
  • Sans domicile fixe : obésité, dépression…

     La précarité des personnes sans domicile affecte leur santé dans toutes ses dimensions, note Isabelle Parizot du Centre Maurice Halbwachs, Équipe de recherche sur les inégalités sociales (ERIS), en introduction d'une étude du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publié le 17 novembre. Cette dernière s’interroge "sur les nombreuses "occasions manquées dans le système de santé" pour prendre en charge ces personnes.