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Quel avenir pour l’hôpital Trousseau ?
21/02/2011Le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, et le maire de Paris, Bertrand Delanoë, ont fait part de leur "particulière inquiétude" lundi à Nicolas Sarkozy au sujet de l'avenir de l'hôpital pour enfants Armand Trousseau, à Paris.Dans une lettre commune rendue publique par la région, les deux responsables PS écrivent que dans le cadre de la restructuration de l'Assistance publique-hôpitaux de paris (AP-HP), "la situation de l'hôpital Trousseau (les) inquiète tout particulièrement". "Ce grand hôpital pédiatrique de l'Est parisien est au coeur, avec Necker-Enfants Malades et Robert Debré, de la prise en charge de très nombreux enfants et adolescents de Paris et d'Ile-de-France, mais également d'autres régions et parfois d'autres pays, mais il est en panne de décisions prospectives", soulignent-ils. MM . Huchon et Delanoë rappellent que malgré l'avis d'un jury international en juillet 2010 insistant sur la nécessité du maintien de quatre sites de pédiatrie spécialisée à l'AP-HP "le plan stratégique 2010-2014 de l'AP-HP ne fait état d'aucune proposition de travail et le devenir de l'hôpital Trousseau y est à peine abordé". Ils "demandent solennellement" au président de la République "de ne pas laisser cette situation en l'état" et préviennent qu'ils se "mobiliseront", "afin que le processus de concertation permette de maintenir la pédiatrie spécialisée à Trousseau". Ils réclament "une approche globale de cette question, non contrainte par le seul carcan de l'équilibre budgétaire en 2012 mais soucieuse du bien être des enfants et leur garantissant des soins de qualité bénéficiant de toutes les innovations et des avancées de la recherche médicale". Vingt huit députés, de gauche comme de droite, avaient déjà adressé en septembre une lettre ouverte à la direction de l'AP-HP pour exprimer leur "vive inquiétude". La réorganisation de l'AP-HP, approuvée en septembre dernier par le conseil de surveillance, a réparti administrativement ses 37 hôpitaux en 12 groupes. Les syndicats craignent des milliers de suppressions d'emploi. Avec près de 90.000 professionnels, l'AP-HP est le premier employeur d'Ile-de-France.
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Du patient au client : le pouvoir des mots
09/02/2011Le malade, le patient, l’usager a-t-il définitivement laissé sa place, à l’hôpital public, au « client » ? L’enjeu du discours dans la relation soignant/soigné et la politique de santé.« Le discours d'hôpital entreprise est martelé aux hospitaliers depuis au moins dix ans, insiste le Dr Bruno Devergie, vice-président de la Confédération des praticiens hospitaliers. Lors des réunions de la Commission médical d’établissement de l’hôpital où j’exerce, le qualificatif de client était déjà adjoint au mot patient ». Le Dr Jean-Pierre Esterni, secrétaire général du Syndicat National des Médecins, Chirurgiens, Spécialistes et Biologistes des Hôpitaux publics (SNAM-HP) renchérit : « Ce vocable a été utilisé quand il a fallu faire sentir à l’établissement public qu’il était aussi sur un marché concurrentiel, qu’il avait des clients, c’est-à-dire aussi bien les malades que les médecins qui les lui adressent. »
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Un nouveau patron pour l’Afssaps
08/02/2011Le Pr Dominique Maraninchi, 61 ans, cancérologue, devrait prendre la tête de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Il remplacera Jean Marimbert, éclaboussé par le scandale du Mediator.
Professeur de cancérologie et ancien directeur de l'Institut Paoli-Calmettes à Marseille, il avait été nommé en septembre 2006 à la tête de l'Institut national du cancer (INCa) en remplacement de Pr David Khayat.
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Défense de l’hôpital public : un mouvement qui prend de l’ampleur
27/01/2011Mars 2009 : la loi HPST (hôpital,patients, santé, territoires) est en lecture au parlement. Pendant ce temps, au sein de l’AP-HP, des médecins créent le Mouvement de Défense de l'Hôpital Public (MDHP). Histoire d’un mouvement qui agace et prend de l’ampleur. -
DGOS: limitation de l’activité des hôpitaux?
25/01/2011Selon le Figaro, le Direction Générale de l'Offre de Soins (DGOS) a pour projet l'élaboration de quotas d'activité par hôpital et l'application de sanctions en cas de dépassements. -
Quand la Santé perd son ministère
17/11/2010Bénéficiant d'un ministère autonome depuis plusieurs années, la Santé est désormais reléguée au rang de secrétariat d'État.

Dans une lettre commune rendue publique par la région, les deux responsables PS écrivent que dans le cadre de la restructuration de l'Assistance publique-hôpitaux de paris (AP-HP), "la situation de l'hôpital Trousseau (les) inquiète tout particulièrement". "Ce grand hôpital pédiatrique de l'Est parisien est au coeur, avec Necker-Enfants Malades et Robert Debré, de la prise en charge de très nombreux enfants et adolescents de Paris et d'Ile-de-France, mais également d'autres régions et parfois d'autres pays, mais il est en panne de décisions prospectives", soulignent-ils. MM . Huchon et Delanoë rappellent que malgré l'avis d'un jury international en juillet 2010 insistant sur la nécessité du maintien de quatre sites de pédiatrie spécialisée à l'AP-HP "le plan stratégique 2010-2014 de l'AP-HP ne fait état d'aucune proposition de travail et le devenir de l'hôpital Trousseau y est à peine abordé". Ils "demandent solennellement" au président de la République "de ne pas laisser cette situation en l'état" et préviennent qu'ils se "mobiliseront", "afin que le processus de concertation permette de maintenir la pédiatrie spécialisée à Trousseau". Ils réclament "une approche globale de cette question, non contrainte par le seul carcan de l'équilibre budgétaire en 2012 mais soucieuse du bien être des enfants et leur garantissant des soins de qualité bénéficiant de toutes les innovations et des avancées de la recherche médicale". Vingt huit députés, de gauche comme de droite, avaient déjà adressé en septembre une lettre ouverte à la direction de l'AP-HP pour exprimer leur "vive inquiétude". La réorganisation de l'AP-HP, approuvée en septembre dernier par le conseil de surveillance, a réparti administrativement ses 37 hôpitaux en 12 groupes. Les syndicats craignent des milliers de suppressions d'emploi. Avec près de 90.000 professionnels, l'AP-HP est le premier employeur d'Ile-de-France.



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