De gauche à droite : Roselyne Vasseur, Anne Marie Béguin et le Dr Jean-Marie Gomas
« Mais pourquoi ton déambulateur n’est pas là ? s’écrie la fille d’une résidente en visite. Il y a quelqu’un pour me répondre ? »
Des soignants débarquent, agacés, et finissent par aller chercher le dit déambulateur, laissé à l’écart pour que la vieille dame cesse de se promener dans l’établissement…
Cette situation maintes fois rapportée dans les Ehpad et autres services prenant en charge des personnes âgées, était jouée par la troupe Naje lors de la journée inter-résidence du Centre d’action sociale de la ville de Paris (CASVP), jeudi 11 juin. Les agents présents, pour ce séminaire consacré à la bientraitance, étaient ensuite invités à monter sur scène pour proposer un autre positionnement professionnel et réinventer le scénario.
Une entrée en matière riche en émotions, et même en rires, avant d’aborder la thématique de manière plus classique, sous l’égide de Roselyne Vasseur, sous-directrice des services aux personnes âgées de la ville de Paris. « La relation à l’autre dans les maladies graves cela commence par soutenir le regard, maintenir le lien, résumait ensuite le Dr Jean-Marie Gomas, responsable du centre douleur chronique soins palliatifs de l’hôpital Sainte-Perrine (AP-HP, Paris). Le regard c’est le premier et dernier vecteur dans la relation qui montre au patient que vous le regardez et le respectez. »
Des limites à ne pas dépasser
Ecouter le patient est également essentiel, même si cela ne signifie pas qu’il faut obéir à chacune de ses demandes. « Là je vous étonne, observe le Dr Gomas, mais vous ne pouvez pas tout faire. Souvenez-vous des 5 règles de Wong. » Des règles qui reconnaissent que l’avis d’un malade dément peut être sollicité sur certains points, que les règles définies par un patient avant sa maladie ne sont pas nécessairement applicables une fois qu’il a été changé par celle-ci ou que ce qui mettrait en danger l’environnement est interdit. Des règles qui précisent également que la vie en collectivité consiste à respecter la liberté d’autrui et même celle de l’entourage du patient, qui doit être protégé par les soignants.
« Le malade est vivant jusqu’au bout avec des désirs, des plaisirs, des potentialités, des communications, rappelle Jean-Marie Gomas. Même le malade dément, si on sait l’écouter le lui laisser le temps. »
L’écoute est aussi importante en matière de prévention de l’incontinence. Anne Marie Béguin, infirmière spécialiste clinique à l’hôpital Corentin Celton (AP-HP, Issy-les-Moulineaux), rapportait un autre type de situation : celle du patient âgé admis aux urgences mais que l’on n’aide pas à uriner lorsqu’il en manifeste le besoin.
« Des gens continents se retrouvent avec une protection, parce qu’on a pas écouté leur demande et qu’ils ont uriné sous eux…”, poursuit-elle. L’IDE a rappelé l’importance de respecter les besoins fondamentaux du patient tels que l’alimentation, la déambulation, pour maintenir son autonomie.
« Il est important de penser au devenir de cette personne qui ne restera pas hospitalisée en permanence. Une personne qui arrive aux urgences continente et en repart dépendante de protections (par ailleurs très chères et non prise en charge par la sécurité sociale), c’est inadmissible. »
La journée s’est conclue sur une note plus poétique avec la présentation des activités de socio-esthétique mises en place dans des établissements parisiens par l’association Des soins et des liens. « Le soin esthétique peut donner envie de bien vieillir et restaurer la personne dans son image, assure Anne Zavan présidente de l’association. Car la bientraitance, cela commence par soi-même, se regarder, se sourire, s’apprécier dans le miroir. »
Lucie Déraillot
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BLABLA BLA BLA BLA BLA BLA
Oui ou sont ils maltraites? Donc cercle infernal
Non mais…
En même temps on le pense tous. qu’ils aillent faire des économies à leurs niveaux à eux tous ces présidents ministres sénateurs députés,……
Exactement
10 moi je dis plus de 10 si 3 as du matin pour les dit 40 patients (3 as du matin le plus souvent et 2 as du soir, 1 ide du matin et 1 ide du soir.
Dans la méthode Humanitude , une toilette c’est 12 mn, dans la réalité on en est loin, même pour une toilette simple. Ce sont de bonnes méthodes , on y apprend beaucoup d astuces et de pratique mais avec le nombre de soignants qu il y a et le manque de temps , elles ne servent pas dans la prise en soins et sont inapplicables.
celle là aide bien quand même pour gérer des patients agressifs surtout ceux crispés. mais en même temps pour le manque de temps sur pour les 45 min de soins le matin appris à l’école si on calcule bien avec le nombre de patients réels on dépasse de midi. et quand on nous fait venir et revenir sur nos jours de repos ras le bol.
Moi je cherche du travail et j’ai peur de l’ehpad justement pour ça !
GROS coup de gueule !!! P……… mettez nous du personnel bordel, on bossera comme on le devrait !!! AS en EHPAD