Il s’agit d’une “nouvelle avancée“, qui “ne rend que plus incongrue l’iniquité de la situation pour les agents publics encore exclus du bénéfice de la mesure“, estime la FHF, par voie de communiqué.
A partir du 1er octobre 2021n, les personnels soignants, les aides médico-psychologiques, les auxiliaires de vie sociale et les accompagnants éducatifs et sociaux qui exercent dans ces établissements percevront le complément indiciaire (CTI) créé avec les accords du Ségur de la santé, soit une rémunération supplémentaire de 183 € net par mois.
“Après plusieurs mois de discussions avec la mission conduite par Michel Laforcade, cette nouvelle extension du périmètre du CTI constitue une avancée mais reste insuffisante puisque seuls les professionnels soignants de ces établissements bénéficieront de la revalorisation salariale“, soutient la FHF.
Alors qu’il reconnaît explicitement que les professionnels des filières socio-éducatives, administratives et techniques “jouent un rôle indispensable dans l’accompagnement des personnes“, le protocole renvoie la question de l’évolution de la rémunération des “autres métiers qui ne sont pas exposés aux mêmes logiques concurrentielles” à un “travail complémentaire plus large” et à une “conférence sociale d’ici la fin 2021“.
“Cette distinction et la différence de traitement qui en résulte au sein d’un même établissement ne peuvent que susciter des tensions, de l’incompréhension et de la colère chez les agents publics des filières concernées”, pointe la FHF. “D’autant plus qu’aucune distinction n’est opérée entre les professionnels soignants et non soignants des hôpitaux, Ehpad et des structures médicosociales qui leur sont rattachées, y compris sur le champ du handicap“.
“Cette situation fragilise aussi les établissements médico-sociaux publics autonomes, en termes d’attractivité relative au sein même de la fonction publique hospitalière“, poursuit la fédération.
Au regard de l’unité du statut de la fonction publique hospitalière, de mêmes missions “exercées par des professionnels de mêmes métiers doivent donner lieu à une même éligibilité au CTI, sans attendre des négociations plus larges qui sortent du cadre de la fonction publique“, estime-t-elle.
Rédaction ActuSoins
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