Dans un communiqué, la Fédération Nationale des Étudiants en Soins Infirmiers (FNESI) dénonce les conditions actuelles de formation, notamment liées à la réforme des études en vigueur depuis septembre 2009, et appelle à la mobilisation au printemps.
Le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, et le maire de Paris, Bertrand Delanoë, ont fait part de leur "particulière inquiétude" lundi à Nicolas Sarkozy au sujet de l'avenir de l'hôpital pour enfants Armand Trousseau, à Paris. Dans une lettre commune rendue publique par la région, les deux responsables PS écrivent que dans le cadre de la restructuration de l'Assistance publique-hôpitaux de paris (AP-HP), "la situation de l'hôpital Trousseau (les) inquiète tout particulièrement"."Ce grand hôpital pédiatrique de l'Est parisien est au coeur, avec Necker-Enfants Malades et Robert Debré, de la prise en charge de très nombreux enfants et adolescents de Paris et d'Ile-de-France, mais également d'autres régions et parfois d'autres pays, mais il est en panne de décisions prospectives", soulignent-ils. MM . Huchon et Delanoë rappellent que malgré l'avis d'un jury international en juillet 2010 insistant sur la nécessité du maintien de quatre sites de pédiatrie spécialisée à l'AP-HP "le plan stratégique 2010-2014 de l'AP-HP ne fait état d'aucune proposition de travail et le devenir de l'hôpital Trousseau y est à peine abordé". Ils "demandent solennellement" au président de la République "de ne pas laisser cette situation en l'état" et préviennent qu'ils se "mobiliseront", "afin que le processus de concertation permette de maintenir la pédiatrie spécialisée à Trousseau". Ils réclament "une approche globale de cette question, non contrainte par le seul carcan de l'équilibre budgétaire en 2012 mais soucieuse du bien être des enfants et leur garantissant des soins de qualité bénéficiant de toutes les innovations et des avancées de la recherche médicale". Vingt huit députés, de gauche comme de droite, avaient déjà adressé en septembre une lettre ouverte à la direction de l'AP-HP pour exprimer leur "vive inquiétude". La réorganisation de l'AP-HP, approuvée en septembre dernier par le conseil de surveillance, a réparti administrativement ses 37 hôpitaux en 12 groupes. Les syndicats craignent des milliers de suppressions d'emploi. Avec près de 90.000 professionnels, l'AP-HP est le premier employeur d'Ile-de-France.
En réponse à la question d'une sénatrice, Nora Berra, secrétaire d'Etat à la santé, s'est publiquement inquiétée des difficultés financières de l'ordre infirmier, et renouvelle son soutien aux IDE, y compris à celles et ceux qui refusent toute inscription.
L'Assemblée a adopté mardi en première lecture le projet de loi révisant les lois de bioéthique qui maintient le statu quo sur l'anonymat des donneurs de gamètes et l'interdiction de la recherche sur l'embryon sauf dérogations, mais autorise le transfert d'embryon post-mortem.
Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a menacé de "lancer une opération de désobéissance civile" parmi les infirmiers, kinés et pédicures - podologues. François Chérèque venait de rencontrer jeudi le ministre du Travail et de la Santé Xavier Bertrand, auquel il a demandé "de revenir sur cette décision" de créer des ordres professionnels avec adhésion obligatoire. Interrogé par l'AFP, le dirigeant syndical a qualifié d'"inadmissible"cette mesure résultant d'une loi de 2006 qui commence à entrer en application,soulignant que "tous les syndicats s'y opposent"."Je lui ai dit qu'on allait peut-être lancer une opération de désobéissance civile s'il n'arrêtait pas ce racket financier", a-t-il ajouté. François Chérèque a demandé à Xavier Bertrand, au minimum, de "soutenir", même si elle "n'est pas totalement satisfaisante", la proposition de loi du député UMP Yves Bur rendant facultative l'adhésion des salariés des professions paramédicales à un ordre. En mai 2010, Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, s'était déclarée favorable à cette solution. Accompagné de la secrétaire générale de la fédération CFDT sociaux-santé Nathalie Cagnieux, le dirigeant syndical a aussi abordé avec le ministre "la situation toujours critique" dans les hôpitaux publics, "secteur qui souffre le plus", selon lui. "Il y a des tensions énormes à l'hôpital, en termes d'organisation, de conditions de travail, d'effectifs", ce qui génère "des risques sociaux", a-t-il mis en garde. Dans une interview de Nora Berra accordée à ActuSoins, la secrétaire d'Etat à la Santé avait éludé les questions précises concernant l'ordre infirmier, préférant "continuer la concertation avec les professionnels".
Le Pr Dominique Maraninchi, 61 ans, cancérologue, devrait prendre la tête de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Il remplacera Jean Marimbert, éclaboussé par le scandale du Mediator.
Professeur de cancérologie et ancien directeur de l'Institut Paoli-Calmettes à Marseille, il avait été nommé en septembre 2006 à la tête de l'Institut national du cancer (INCa) en remplacement de Pr David Khayat.
Une campagne d'affiches de l'association "Sauvons l'hôpital" associant des célébrités à des professeurs de médecine a débuté jeudi dans Paris et en banlieue pour une semaine.
La grève du personnel paramédical a été suivie à 90,88% en Algérie, a affirmé mardi à l'AFP le président du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) Lounès Ghachi.
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