
Le responsable syndical a ajouté que le personnel paramédical a prouvé au premier jour de ce mouvement de protestation de deux jours qu’il “était plus que jamais mobilisé pour faire aboutir ses revendications”.
Les grévistes veulent faire pression sur le ministère de la Santé qui tarde à promulguer le nouveau statut du personnel paramédical prévoyant notamment une revalorisation des salaires, selon le SAP.
Le ministère de la Santé n’a pas commenté cette grève. A l’hôpital Mustapha Pacha d’Alger, le plus important établissement hospitalier du pays, la grève a été largement suivie, selon des témoignages recueillis par l’AFP.
“Je suis venu prendre un rendez-vous pour un examen radiologique mais on m’a dit que toutes les infirmières étaient en grève”, a déclaré notamment un patient devant le Centre Pierre et Marie Curie (CPMC), spécialisée dans le traitement des cancers.
En revanche, à l’hôpital de Beni-messous, au sud-ouest d’Alger, la grève n’a pas été suivie, la majorité des infirmiers ayant continué à assurer les soins, à indiqué à l’un d’eux à l’AFP.
L’Algérie compte actuellement 300 hôpitaux généraux, quatorze centres hospitalo-universitaires (CHU) et 1.200 polycliniques. Le personnel paramédical compte environ 100.000 salariés, selon le syndicat.
Rédaction ActuSoins, avec AFP








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