Bioéthique : le projet de loi adopté

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L'Assemblée a adopté mardi en première lecture le projet de loi révisant les lois de bioéthique qui maintient le statu quo sur l'anonymat des donneurs de gamètes et l'interdiction de la recherche sur l'embryon sauf dérogations, mais autorise le transfert d'embryon post-mortem.

 

Hémicycle de l'Assemblée Nationale

 

Le projet de loi a été voté par 272 voix contre 216. Le PS, qui prône une autorisation encadrée de la recherche sur l'embryon et les cellules souche, a voté contre. L'interdiction avec dérogation est "la formule de tous les dangers", a protesté le député PS Alain Claeys. Le groupe GDR (PCF, Verts, PG) s'est dit partagé.

Noël Mamère, avec deux autres députés Verts, a voté contre et dénoncé "un grand gâchis qui aboutit à un statu quo". Paul Jeanneteau (UMP) y voit au contraire "un texte équilibré" qui réaffirme des principes: "la non marchandisation du corps humain", "l'anonymat et la gratuité du don", "le caractère libre et éclairé du consentement", "la protection de l'embryon" et "le respect dû au corps".

"Pourquoi changer en profondeur la loi de bioéthique puisque notre société demeure attachée à ces valeurs sur lesquelles elle repose?", a-t-il lancé. Outre le maintien du régime de la recherche sur l'embryon, le projet de loi autorise le transfert de l'embryon après le décès du père, si celui-ci avait donné son accord et en présence d'un projet parental.

Il ouvre également le dons de gamètes aux femmes et hommes qui n'ont pas d'enfant, et élargit le don d'organes.

Rédaction ActuSoins, avec AFP

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