Deux nouveaux protocoles de coopération nationaux pour les infirmiers et les aides-soignants

Deux nouveaux protocoles de coopération entre professionnels de santé autorisés sur le territoire national concernent les infirmiers et les aides-soignants. 

Deux nouveaux protocoles de coopération nationaux pour les infirmiers et les aides-soignants

Le premier vise "sur prescription médicale, la réalisation par l'aide-soignant, en lieu et place de l'infirmier, de soins d'élimination fécale pour des patients atteints de troubles neurologiques chroniques, pris en charge à domicile par le Ssiad pour personnes handicapées". 

Il s'agit "spécifiquement de soins d'actes de la vie quotidienne dans un contexte de pathologies chroniques", ces actes ayant été initiés dans un établissement sanitaire. Les infirmiers du Ssiad, "disposant d'une expérience dans la pratique professionnelle", peuvent déléguer aux aides-soignants du service, "volontaires et formés", selon des modalités précisées dans un protocole. 

Les objectifs sont notamment de dispenser simultanément "d'une manière cohérente et continue, les soins d'hygiène et d'élimination des selles", et "d'optimiser le temps professionnel de l'infirmier et de l'aide-soignant." 

Le deuxième concerne "la prise en charge par l'infirmier des diabétiques insulinotraités par pompe à insuline externe selon un plan d'éducation personnalisé électronique (ePEP), avec prescriptions et soins de premier recours en lieu et place du médecin"

Il concerne "tous les patients diabétiques insulinotraités type 1 et 2 (enfants de 6 ans à 17 ans et 11 mois / adultes) par pompe à insuline externe, choisissant librement ou par accord du représentant légal, d'être pris en charge par protocole de coopération, en ambulatoire". 

Les objectifs sont "d'éviter la rupture du suivi à la sortie de l'hôpital par une prise en charge ambulatoire", de coordonner les soins entre l'hôpital, la ville et le domicile, d'aider le patient à une meilleure observance du traitement et de réduire les délais entre deux consultations médicales par un suivi infirmier de proximité. 

Rédaction ActuSoins

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Réactions

8 réponses pour “Deux nouveaux protocoles de coopération nationaux pour les infirmiers et les aides-soignants”

  1. maryline AS dit :

    Super nouvelle pour les siasd…. Quelle gratification… alors qu on a même pas encore le segur je parle pas de la revalorisation de nos grilles dans le territorial peut être dans 10 ans. 2 fonctions d état 2 traitements diffetents

  2. Fate dit :

    En tant que AS, cette nouvelle réforme me désespèré. J’attendais plutôt une réforme qui valoriserai ce métier

  3. Totoro dit :

    Que des choses que les AS font déjà. Bravo les œillères peut être ce réveiller un peut !! Microlax, normacol ect… nous me faisons depuis longtemps et ne parlons pas d’autre actes…. les AS sont encore pas assez considéré

  4. laura dit :

    Je trouve votre texte est très pertinent, il décrit tout a fait ce qui se passe.et vraiment réaliste…

  5. DeV dit :

    Il faut revoir la formation sincèrement, avec en toile de fonds une valorisation salariale majeure et une accentuation des recrutements à tous les niveaux, de l’AS jusqu’au médecin en mettant définitivement fin à cet ignoble numerus clausus, où d’excellents étudiants en médecine sont refusés pour une question de centièmes de points !

    La création de canaux pour les aides-soignants qui souhaitent progresser dans leurs carrières est également indispensable. Trop d’AS & AP voire des ASH compétentes se font truster des places en IFSI par des candidats (17-20 ans) qui n’ont rien prouvés pour des questions de coût.

    Les AS/AP devront également pouvoir légitimement rejoindre des cursus du domaine social, je pense aux moniteurs-éducateurs/aux éducateurs spécialisés dans le domaine du handicap-personnes âgées-enfants, sans parler de la mise en place d’un véritable canal de promotion interne vers la fonction IDE. (PEC financière de la formation, prise en compte de l’évaluation de l’encadrement…)

    Si on n’inverse pas la tendance en urgence, ce sont les infirmiers qui vont devoir assumer les conséquences de la perte d’attractivité du métier AS voire d’ASH dans les services, c’est déjà le cas où l’IDE se tape son boulot plus celui de l’AS manquant.

    Ce n’est plus admissible ! Ce sont les patients qui sont en danger maintenant.

    Je vais vous dire, les IFSI sont remplis car beaucoup d’IDE aspirent qu’à une chose, devenir IDEL et avoir son propre cabinet, de l’autre côté, des IFAS qui ont le plus grand mal à se remplir….pas besoin d’un génie pour comprendre que ça dérape à plein tube..il faut revoir la copie, de A jusqu’à Z.

    Mes sincères salutations aux infirmiers, mon commentaire n’ayant pas pour objectif de se mettre à dos les IDE qui vont le lire.

    • blouse blanche colere noire dit :

      Bonsoir, je suis d’accord avec vous, rien ne va plus …. Ils mettent des cataplasmes sur une jambe de bois, ça fuit de partout ( le personnel en arrêt, abandon de poste, démission etc) mais ils ne trouvent que des solutions de spraradrap pour cacher la réalité : des tig dans un ehpad proposition des ARS ! ( cf article france bleu)
      et après on va nous parler de bientraitance … 🙁
      Messieurs nos chers décisionnaires, pour bien soigner , il faudrait penser à prendre soin de vos « soignants » … A bon entendeur

  6. pallas dit :

    Je dois avoir des problèmes de compréhension… où se situe la nouveauté là dedans à part pour les prescriptions IDE en lieu et place du médecin

  7. Delmer dit :

    Ben oui déléguer la merde cela ils veulent bien les ide libéraux ! Je suis mdr 😂

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