Universitarisation des formations en santé : la Fnesi satisfaite des annonces du gouvernement

La Fédération Nationale des Etudiants en Soins Infirmiers (FNESI) s'est félicitée des engagements du gouvernement la semaine dernière sur l'universitarisation des formations en santé

Universitarisation des formations en santé : la Fnesi satisfaite des annonces du gouvernementLe ministère des solidarités et de la santé et le ministère de l'enseignement supérieur ont lancé, mercredi 14 mars, le Comité de suivi de l'intégration universitaire. "Cela représente un moment historique pour la Fnesi et une avancée majeure dans les revendications qu'elle porte depuis sa création", explique la fédération étudiante dans un communiqué. 

Volonté de créer un recrutement d'enseignants chercheurs en soins infirmiers, garantie d'un accès aux droits étudiants pour les formations paramédicales et maïeutique au même titre que les autres étudiants : les annonces des ministères s'accompagnent d'un calendrier serré. "Nous serons force de propositions pour élaborer le système auquel nous aspirons", annonce la Fnesi. 

"Néanmoins, nous nous montrerons vigilant.e.s pour ne pas reproduire les schémas du passé". La Fnesi revendique ainsi une intégration "pleine et entière" à l'université, "signifiant la fin de la ségrégation sociale", en bénéficiant d'un accès aux services universitaires et aux services du CROUS pour "tou.te.s les étudiant.e.s, sur l'ensemble du territoire. Il ne sera donc pas question de parler d'accès aux services sans qu'il n'y ait de réelles adaptations dans les territoires délocalisés. En effet, bien qu'attaché au maillage territorial, notre seule volonté est que les établissements essaimés sur le territoire répondent à trois critères : une pertinence des enseignements délivrés; une cohérence dans le parcours de stages proposé par l'établissement; une qualité de vie étudiante avérée". 

Un autre enjeu de l'intégration universitaire, pour la Fnesi,  est de parvenir "à un réel système LMD" pour la filière des sciences infirmières, "tout en conservant la pluralité des profils qui nous compose, que ce soit des formations initiales ou continue, pour l'accès en licence ou en master". 

La fédération étudiante s'attache ainsi à la création de départements en sciences infirmières "favorisant l'évolution de la profession, la reconnaissance de l'expertise infirmière, le développement de la recherche et, avec lui, l'évolution des pratiques afin de parvenir, in fine, à l'amélioration de la prise en charge et de la qualité des soins des patients". 

De forts enjeux découlent de ces évolutions. 

Rédaction ActuSoins

Un mouvement d'universitarisation déjà engagé dans de nombreux pays

L’idée de former tous les professionnels de santé dans un contexte universitaire est ancienne et a été entamée chez plusieurs de nos voisins : la « School of nursing » de l’Université de Yale a été créée en 1923, la première école d’ergothérapie de l’Université de Toronto a ouvert en 1926… Dans de nombreux pays européens, ces formations sont complètement organisées par les universités, comme par exemple les formations qui sont proposées à l’université de Liège en Belgique : bachelier en kinésithérapie et réadaptation, Master en kinésithérapie et réadaptation ou les six programmes doctoraux de maïeutique proposés par les universités de Grande-Bretagne. 

Pour aller plus loin : formation continue DPC pour les infirmières et infirmiers libéraux

Abonnez-vous à la newsletter des soignants :

Faire un don

Vous avez aimé cet article ? Faites un don pour nous aider à vous fournir du contenu de qualité !

faire un don

Réactions

7 réponses pour “Universitarisation des formations en santé : la Fnesi satisfaite des annonces du gouvernement”

  1. Anonyme dit :

    Attention à ne pas condamner les IFSI des villes moyennes ! Qui ont l’avantage d’être à taille humaine, pas des usines à étudiants… Beaucoup d’étudiants ne pourraient pas matériellement se loger, vivre dans les grandes villes universitaires car hors de prix. Dans les petites villes, les loyers, les loisirs sont bien moins chers. Et de nombreux ESI vivent leur 3 ans d’études chez leurs parents.

  2. Anonyme dit :

    S ils appartiennent totalement à l’université, les étudiants en IFSI pourront dire au revoir à leurs indemnités de stages et leur frais de déplacement ! Car les ifsi ne seront alors plus financés par les régions !

  3. Anonyme dit :

    L oral je ne suis pas d’accord
    On y raconte ce qu’on veut
    La preuve en prépa on apprend à dire ce que le jury veut entendre ou à présenter les choses de telle manière

    Donc peut on dire que ça reflète qui est l’étudiant derrière ce texte préparé par exemple …

  4. Anonyme dit :

    Concrètement ça veut dire plus de concours d’entrée à l’ifsi? Mais à partir de Quand?

  5. Anonyme dit :

    Je suis bien d’accord ce serait un minimum!!

  6. Anonyme dit :

    Une sélection à l’oral serait le minimum quand même.

Réagir à cet article

retour haut de page
369 rq / 4,349 sec