Le Dr Danièla Simon, a adressé le 7 juillet des courriers à des membres de la famille de Vincent Lambert, où elle annonce avoir choisi d'”engager une nouvelle procédure en vue d’une décision d’arrêt des traitements” “suite à l’arrêt” de la CEDH.
Les proches sont convoqués mercredi prochain, le 15 juillet, au CHU de Reims, pour discuter avec l’équipe médicale de l’avenir du patient, tétraplégique et en état végétatif depuis sept ans.
Rappelons qu’au terme d’une procédure collégiale, le précédent chef de service, le Dr Eric Kariger, avait décidé, en janvier 2014, d’interrompre la nutrition et l’hydratation artificielles de Vincent Lambert, en accord avec une partie de sa famille, dont son épouse.
Ses parents et d’autres proches du patient avaient contesté cette décision devant la justice.
Le Conseil d’Etat a jugé cette décision licite dans un arrêt de juin 2014, après avoir diligenté une expertise médicale. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a également validé, le 5 juin 2015, la procédure suivie.
Désormais, la décision à prendre sur l’avenir de Vincent Lambert n’est plus judiciaire mais médicale.
Une nouvelle procédure collégiale
L’objectif du conseil de famille prévu mercredi 15 juillet “sera, tout en tenant compte des constatations du Conseil d’Etat et de la cour européenne, de recueillir l’avis de chacun sur cette nouvelle procédure”, écrit- le Dr Simon, dans le courrier envoyé aux proches dont l’APM a eu copie.
La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie dispose que lorsqu’un patient “est hors d’état d’exprimer sa volonté, la limitation ou l’arrêt de traitement susceptible de mettre sa vie en danger ne peut être réalisé sans avoir respecté la procédure collégiale définie par le code de déontologie médicale”.
Celui-ci prévoit que la décision “est prise par le médecin en charge du patient, après concertation avec l’équipe de soins si elle existe et sur l’avis motivé d’au moins un médecin, appelé en qualité de consultant”. Cette décision “prend en compte les souhaits que le patient aurait antérieurement exprimés, en particulier dans des directives anticipées, s’il en a rédigé, l’avis de la personne de confiance qu’il aurait désignée ainsi que celui de la famille ou, à défaut, celui d’un de ses proches”.
Cyrienne Clerc, avec APM
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Respect du patient et de la loi
Mon dieu….
Interminable cette histoire. Qu’on le laisse partir. La décision à été confirmée et justifié le 5 juin mais rien n’est fait! Ils attendent quoi? L’accord de l’ensemble de la famille et surtout des parents? Ça n’arrivera jamais!
Affaire toujours pas résolue Qu on pense a lui a sa vie a ce qu il est devenu depuis des années Les parents s acharnent sa femme veut qu il parte c est un sujet polémique. Mais les lois encadrent et en juin c était décidé … Pauvre. Patient!!!
Pour avoir travaillé en soins palliatifs 15 ans ce que je retiens c’est qu’il existe des phénomènes que la pensée occidentale médicale ne sait pas expliquer. La pensée orientale nous donne une autre perspective qui commence par être touchée par un certain nombre de personnes http://www.energie-sante.net/fr/cp/CP104_ecrits-d-oriane.php
J’ai à présent qqes réponses concernant ce que j’ai pu observer également dans le secteur du handicap, nous sommes très loin de connaître tout de notre réalité physique, ce que la physique quantique commence à expliquer.
Arrêter l’hydratation, c’est arrêter non un traitement mas un soin qu est dû à tout être humain. Ce ne serait pas le laisser partir mais le faire partir. le tuer, d’une manière que la SPA interdirait pour un chien.
Une intraveineuse de mayonnaise et le débat est clos!
Après, c’est l’affaire du médecin légiste…
http://www.facebook.com/lesinfirmieres.encolere
“Affaire” Lambert – le mercredi 15 juillet 2015 à 11 heures : 1 minute pour VINCENT !
Selon les informations parues récemment dans la presse, la famille de Vincent Lambert (ancien infirmier) est convoquée au grand complet le mercredi 15 juillet 2015 à 11 heures pour évoquer – avec les médecins – la suite à donner au refus de la CEDH rendu publique le 6 juillet dernier.
Lesinfirmières Encolère ont, à plusieurs reprises, évoqué ce douloureux dossier, douloureux pour Vincent et son épouse car cette affaire a été mise en avant sur la place publique au détriment du simple respect de la personne humaine, de la personne soignée; jusqu’à diffuser lamentablement le mois dernier des images en boucle sur les réseaux sociaux, montrant Vincent agonisant sur son lit au CHRU de Reims.
Afin que la volonté de Vincent de partir sans acharnement thérapeutique soit – enfin – respectée, afin de soutenir la famille et notamment l’épouse et la fratrie de Vincent qui n’en peuvent plus de cette interminable et insoutenable attente, afin de soutenir moralement l’équipe soignante du CHRU de Reims en charge de Vincent, nous appelons l’ensemble des infirmières et des infirmiers de France à cesser le travail et à se recueillir pendant une minute – pour Vincent – le mercredi 15 juillet 2015 à 11 heures, pour que la famille et les soignants rémois sachent que la communauté infirmière et soignante – très affectée par le sort insupportable réservé à leur collègue – est soudée et unie, avec eux, pour que Vincent nous quitte sereinement.
‘@ Motarde de DIJON : vos jeux de maux sont d’un goût douteux ces dernières heures. Vous nous avez habitué à un autre niveau. Les vacances peut être ?
Comme c’est touchant… !
Les infirmières et infirmiers de France cesserons le travail et se recueilleront le 15 juillet pendant une minute à l’initiative des Infirmières en Colère et du syndicat Résilience…
Le mot d’ordre sera suivi à Vincent pour cent!