L’enquête s’est déroulée du 15 mars au 7 mai 2018. 21 % des étudiants de 2ème année, répartis dans les 331 IFSI adhérents au CEFIEC (100%), y ont répondu. “Le choix de sonder les étudiants de deuxième année s’explique par le fait que les 1ères années ne sont pas encore au fait de l’universitarisation et les 3èmes années sont, quant à eux, déjà dans une perspective de fin de formation. Ils sont en outre mobilisés par l’ensemble des travaux du semestre 6 (mémoire de fin d’étude et stage de projet professionnel)“, explique le CEFIEC.
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Quatre axes explorés
Quatre axes principaux sont “à mettre en lumière”, selon le CEFIEC : attractivité du métier et sélection; conditions de vie et d’apprentissage ; lieux de formations et le maillage territorial et la professionnalisation.
Un métier toujours attractif
Paradoxalement et notamment eu égard aux récents épisodes de grèves dénonçant des conditions de travail en constante dégradation, plus de 80% (81,2%) des étudiants sondés considèrent la profession comme attractive avec de véritables perspectives d’évolutions professionnelles. Concernant la sélection, ils sont encore 68% à souhaiter préserver la sélection par concours. “Cependant, le maque d’éclairage suffisant quant à parcours sup. au moment de l’enquête peut expliquer ce résultat“, indique le CEFIEC.
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S’agissant de l’item portant sur les « conditions de vie et apprentissage », les résultats montrent que 50% des étudiants considèrent leurs conditions d’apprentissage équivalentes aux autres formations universitaires. Notamment pour l’accès aux bourses où 61% des sondés indiquent un accès équivalent voire meilleur à celui des autres étudiants.
56% d’entre eux reconnaissent que l’accès à la bibliothèque universitaire est équivalent ou meilleur que les autres étudiants en santé. Enfin, 65 % des étudiants en soins infirmiers soulignent que le suivi médical est équivalent ou meilleur. En revanche, l’accès aux activités culturelles et sportives sont pour 61% moins satisfaisantes.
Les conditions d’apprentissage en IFSI et en stages sont satisfaisantes à très satisfaisantes pour 75 à 80 % et 2/3 des étudiants insistent pour la professionnalisation co-construite avec les cadres de santé formateurs et l’encadrement des professionnels infirmiers. A 80 %, ils plébiscitent le suivi pédagogique individuel.
Le passage complet à l’université reste source de questionnement sur la qualité professionnelle de la formation mais il permettrait selon les étudiants de développer la recherche en soins infirmiers.
Les étudiants sont favorables à la diversité des moyens pédagogiques pour répondre aux apprentissages (Visio-conférences, cours en présentiel, utilisation des nouvelles technologies numériques).
Un maillage territorial à préserver
L’enquête révèle l’importance pour les étudiants de deuxième année, de préserver un maillage territorial tel que proposé aujourd’hui. Ils sont en effet 91 % à souhaiter le maintien de la localisation actuelle des lieux d’enseignement.
“Si l’intégration des formations en soins infirmiers à l’université est une réalité qui permettra le développement de la recherche et la mise en place d’une science infirmière, elle doit cependant être pensée avec la voix des étudiants qui semblent, au regard des résultats de cette enquête, attachés à leur formation actuelle“, estime le CEFIEC.
Rédaction ActuSoins
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