Pas de reconnaissance universitaire pour les infirmières formées à l’hypnose
A Paris, alors que les médecins, chirurgiens dentistes, psychologues ou sages-femmes peuvent se former en hypnose par l’intermédiaire d’un Diplôme Universitaire, les infirmiers et infirmières n’ont pas cette possibilité.
Seule solution : passer par un organisme privé. Si les formations, longues et spécialisantes, sont généralement prises en charge par l’employeur, la reconnaissance, elle, n’est pas forcément au rendez-vous. « Le problème, c’est qu’il y a des infirmières qui veulent apprendre l’hypnose pour devenir psychothérapeutes, et non pour la pratiquer dans le cadre du soin. Une infirmière qui se forme à l’hypnose doit la mettre en application uniquement dans son service », explique le Dr Benhaiem, responsable du Diplôme universitaire d’hypnose médicale de l’AFEHM.
Le Dr Becchio, responsable du D.U hypnose clinique, lui, est moins radical et souhaite élargir l’accès du D.U à davantage de professionnels de santé. En parallèle de leurs D.U, ces deux médecins proposent des formations spécifiques pour les paramédicaux.
https://www.actusoins.com/5086/infirmiere-infirmiere-liberale-formation-a-la-prise-en-charge-de-la-douleur.html
Les écoles et formations en hypnose
Les formations pour les infirmières relèvent en général de l’hypnoanalgésie. Aucune formation n’est agréée par l’Etat. « l’hypnose n’est ni légiférée, ni réglementée. En conséquence, il n’existe pas de procédure d’agrément d’école d’hypnose ni d’école agréée », rappelle-t-on au ministère de la santé.
Cependant, quelques écoles sont « reconnues » par l’AP-HP ou par d’ autres Centres Hospitaliers Universitaires. Ces structures proposent en général des formations courtes, qui se déroulent au sein même des services, et des formations plus longues – il faut compter 1 à 2 ans d’enseignement à raison d’une semaine par semestre – qui se font dans les structures privées.
Les unités de soin sont de plus en plus intéressées par ce type de compétence. « Dans le service de soins palliatifs dans lequel je travaille, toutes les infirmières ont été formées, c’est un choix que nous ne regrettons pas » explique le Dr Jean Becchio .
Car les indications de l’hypnose sont de plus en plus nombreuses : douleur, dysfonctionnement somatique, pédiatrie, gestion de l’anxiété ou encore obstétrique et anesthésie, sont les secteurs où l’hypnose est en général utilisée. Le programme d’un enseignement classique se compose d’ateliers pratiques sur les techniques d’induction, de contenus théoriques principalement axés sur l’antalgie.
Avant toute inscription dans une école d’hypnose, il est recommandé de consulter la liste des organismes agréés par la Confédération Francophone d’Hypnose et de Thérapies Brèves, qui garantit la valeur médicale de cette spécialisation.
Malika Surbled
https://www.actusoins.com/308577/hypnotique-samu.html
Pour aller plus loin :
Formation Sensibilisation à l’hypnose conversationnelle et l’hypnoanalgésie
Formation – Certificat d’Infirmière Praticienne en Hypnose
Formation Initiation à l’hypnose lors des soins : optimiser sa clinique, améliorer sa communication et prendre
Formation Relation et communication thérapeutique : Hypnose et communication
Formation Hypnose en analgésie et dans le traitement de la douleur aiguë
Formation Hypnose Médicale
Hypnose médicale : Formation certifiante
DU Hypnose et de communication thérapeutiques
Formation Hypnose dans le traitement des douleurs chroniques et rebelles
Hypnose et prise en charge de la douleur
Formation Hypnose : Hypnoanalgésie en équipe de soins
Introduction à la gestion de la douleur par l’hypnose
Contes et métaphores thérapeutiques en hypnose
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Bonjour, je suis étudiante infirmière en 2eme année, actuellement je fais des recherches sur mon TFE dont le sujet est L’utilisation de l’hypnoanalgésie dans la prise en chage de la douleur (population pas encore ciblée).
Je suis également à la recherche d’une structure dans laquelle les infirmières sont formées à la pratique de l’hypnoanalgésie, j’ai pu lire que que vous aviez connaissance d’un service hospitalier dans lequel elles y étaient formées.
Pourriez vous me donner les informations utiles pour entrer en contact avec eux.
Merci d’avance.
Bonjour Drey, je suis étudiante infirmière en 2eme année, actuellement je fais des recherches sur mon TFE dont le sujet est L’utilisation de l’hypnoanalgésie dans la prise en chage de la douleur chez les enfants.
Dans le cadre de ce travail je cherches des informations qui pourraient m’êtres utiles pour pouvoir avancer dans mon travail.
Pourrait on entrer en contact ?
Merci d’avance.
Bonjour,
Pour les études sérieuses sur les résultats obtenus , voir sur des moteurs de recherche sur internet , je suis persuadé que vous allez en trouver …
mais que voulons-nous ? Des études prouvées mais qui au bout du compte ne prouvent pas grand chose , je fais allusion à la formidable , éprouvée , salutaire et surtout sans danger chimie que certains d’entre nous, utilisons au quotidien.. Je suis infirmier et je pratique l’hypnothérapie , elle contribue largement au bien etre de mes patients et cela , c’est de l’or … Je n’ai eu jusqu’à présent aucun effet secondaire (sinon d’aller mieux!) . restons ouvert sans pour cela tomber dans l’exces !
Il serait utile de rappeler ici les termes de l’article R4312-19 du code de la santé publique qui précise que «L’infirmier ou l’infirmière ne doit pas proposer au patient ou à son entourage, comme salutaire ou sans danger, un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé.»
Existe-t-il une seule étude sérieuse ayant prouvé l’utilité de cette méthode thérapeutique ?
En France, l’utilité et l’efficacité d’une pratique doivent être établies par un consensus professionnel réalisé à partir de travaux scientifiques de qualité méthodologique reconnue ainsi que par des recommandations de bonnes pratiques faites par la Haute autorité de santé .