Dans son édition de mercredi, l’Express dénonce les “conditions indécentes” dans lesquelles ont été conservées les dépouilles de “milliers de personnes ayant fait don de leur corps à la science“.
L’université de médecine Paris-Descartes, où se trouve le CDC a laissé des milliers de corps démembrés pourrir au milieu des rongeurs et des vers, révèle l’article.
La liste est longue, accablante : Un véritable “charnier“, des installations “vétustes, inadaptées, ne respectant pas les obligations légales“, des “chambres froides non hermétiques, avec des pannes à répétition“, une “absence de ventilation dans les différents espaces de travail” et des “canalisations d’évacuations des eaux bouchées“, un “non respect des règles d’éthique“.
Monnayage des corps
L’article révèle également un monnayage de pièces anatomiques à des entreprises privées qui, en 2013, contribuaient à 75% du chiffre d’affaires du CDC. Les chirurgiens, y compris les professeurs d’université parisiens, doivent également payer l’occupation des locaux et les corps : 900 euros un corps entier, 400 euros un membre.
Cette tarification a été votée en 2011 par le conseil d’administration de la faculté.
Après les révélations de l’Express, l’université René-Descartes a publié un communiqué dans lequel elle s’excuse auprès des familles, annonce la fermeture provisoire du centre, diligente une inspection et met en place une ligne téléphonique pour les familles.
Rédaction ActuSoins
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