L’inévitable essor de la profession infirmière dans le premier recours

ActuSoins (stand C 23) a choisi quelques conférences au salon infirmier que nous vous présentons en détail. Vincent Kaufman, infirmier et consultant au sein du cabinet Acsantis (Paris), présentera "L’évolution de la démographie médicale et ses grandes opportunités d’évolution pour le métier d’infirmière au niveau du premier recours."

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Réorganisation du premier recours et pratique infirmière. Vendredi 16 octobre 2015 de 09 h 30 à 10 h 30 (n° de conférence C57)

Pour cet infirmier et consultant au sein du cabinet Acsantis (Paris), la diminution inéluctable et déjà amorcée du nombre de médecins en exercice, notamment de ceux qui travaillent de manière isolée, offre aux infirmières l’opportunité d’occuper une place beaucoup plus importante à l’avenir dans les soins de « premier recours ».
« Il faut désormais rendre les médecins plus disponibles pour leur pratique médicale, souligne-t-il. Cela va permettre de valoriser la pratique infirmière. Il est essentiel que les professionnels infirmiers se saisissent de cette opportunité. »
L’article 30 de la loi de santé (en cours d’adoption) va dans ce sens, estime le consultant, en donnant de l’ampleur aux coopérations et autres délégations entre professionnels. Pour Vincent Kaufman, les maisons de santé pluridisciplinaires font aussi émerger un modèle nouveau."
« Les professionnels médicaux et paramédicaux apprennent à travailler ensemble, témoigne-t-il. Dans le cadre du projet Asalée, notamment, des infirmières suivent des patients diabétiques ou atteints de BPCO, repèrent des troubles cognitifs chez des personnes âgées, participent aux réunions de coordination, dans une vraie logique de parcours de soin... ».
Cette évolution permettra aux infirmiers qui s’en empareront de « monter en compétence », ajoute le consultant. Les études au grade « master » créeront selon lui une profession intermédiaire, généraliste, adaptée à son territoire et aux besoins notamment des malades chroniques et « les infirmières sont vraisemblablement une réponse à cette problématique. »

Olivia Dujardin
Article publié dans Actusoins magazine

Réorganisation du premier recours et pratique infirmière

Vendredi 16 octobre 2015 de 09 h 30 à 10 h 30 (n° de conférence C57)

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Réactions

8 réponses pour “L’inévitable essor de la profession infirmière dans le premier recours”

  1. solange granier dit :

    Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs,
    encore un article qui fait l’apologie de ce que nous ne savons pas faire alors que certains voudraient déjà nous coller des nouvelles tâches sur le dos quand nous n’avons pas déjà assez de temps pour faire ce quoi nous sommes (très mal) payées.
    La lecture du pedigree de ce monsieur Vincent Kaufmann est, certes, intéressante mais quand on s’y penche de plus près, on constate qu’il n’a exercé que 7 ans la fonction d’infirmier (en réa) puis est passé dans la fonction administrative et / ou du management.
    Tous ces « biens pensants » de la profession infirmière, à la recherche du Graal infirmier ont un point en commun : ils sont passés rapidement et ont quitté le soin. Il en est ainsi des promoteurs des pratiques avancées qui – grand bien leur fasse – voudraient être docteur à la place du docteur sans en avoir obtenu le diplôme. Et quand j’écris docteur je pense à doctorat.
    Quand je lis (plus haut) « la diminution inéluctable et déjà amorcée du nombre de médecins en exercice, notamment de ceux qui travaillent de manière isolée, offre aux infirmières l’opportunité d’occuper une place beaucoup plus importante à l’avenir dans les soins de « premier recours ». » je ne peux m’empêcher de penser que si les médecins en question désertent, c’est bien pour une bonne raison. Et à la place on voudrait y coller des bonnes, connes à tout faire sans un euro de salaire en plus comme c’est trop souvent le cas !

  2. a quand les reconnaissances en faisant des DU.

  3. Master Thief dit :

    Tiens, on n’avait pas dit la même chose pour Sophia, la grande soeur d’Asalée, qui a mal tourné ?

  4. parce qu’avec le DEI, on n’est pas généraliste ? pas adaptés au territoires ? on ne soigne pas correctement des malades chroniques ?
    les idels vont être contents !

  5. Debo Milan dit :

    A quand les salons ailleurs qu’à Paris???

  6. Ingrid PB dit :

    Et que deviendront les infirmiers en poste actuellement? A quel rang seront ils relégués?

    • si vous êtes en poste c’est déjà une chance !! depuis fin mai je travaille dans un service de consultations et en polyvalence (un jour cs pansement adulte , l’autre jour dermato , après oph et ainsi de suite !!! et tout ça au nom de la polyvalence et des compétences que requiet mon diplome !! on doit tout savoir être disponible au pied levé comme le radote ma cadre et tout ça sans horaires (je sais à quelle heure je commence mais jamais à quelle heure je termine dans une amplitude qui peut aller de 16 à19h ! ) ok je fais plein d’actes , j’apprends des trucs mais relationnel zéro et maxi stress !! voilà ou va le système de santé !! alors le salon ça sera sans moi ……!!!!

    • Ingrid PB dit :

      Je suis complètement d’accord et je suis indigné face à ce constat. C’est pour cela que je me bats pour que notre travail soit reconnu! Si vous voulez plus d’info vous pouvez me contacter en MP.

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