Elodie Lamy-Motard a d’abord exercé pendant cinq ans à l’hôpital Saint-Louis au service des urgences et en suppléance avant de changer de cap. « J’ai quitté l’hôpital parce que je ne passais pas suffisamment de temps avec les patients à mon goût, explique-t-elle. Je travaillais à la chaîne, je n’avais le temps de rien. » Depuis deux ans et demi, elle s’épanouit en HAD au sein du secteur adultes (il existe également un HAD en pédiatrie et obstétrique).
« Désormais, j’ai du temps à accorder à mes patients, je prends de leurs nouvelles, ils prennent des miennes, je n’avais pas ce type de relation avec les patients à l’hôpital », raconte Elodie.
L’HAD intervient sur prescription du médecin hospitalier ou du médecin traitant et permet la prise en charge de patients de tous âges, atteints de pathologies graves, aiguës ou chroniques, évolutives et/ou instables qui nécessitent des soins complexes, techniques et coordonnés : cancer, accompagnement en soins palliatifs, rééducation neurologique ou orthopédique… Les infirmiers en HAD assurent également la logistique par un inventaire et un approvisionnement régulier du matériel au domicile du patient ainsi que les prises de rendez-vous pour les examens complémentaires : bilan biologique ou examens de radiologie.
« L’avantage de l’HAD, ce sont aussi les horaires réguliers et mon indépendance, rapporte Elodie, qui prend en charge en moyenne six patients par jour. J’ai la possibilité d’organiser ma tournée journalière comme je le souhaite. »
Et d’ajouter : « Je fais partie d’une équipe de soignants constituée de neufs infirmiers et de trois aides-soignantes. On se soutient les uns, les autres. »
Pour l’organisation de leur travail, l’ensemble des soignants disposent d’une tablette tactile sur laquelle ils ont accès à leur planning journalier de patients transmis la veille par le cadre de santé, Noël Gérard, ainsi qu’aux informations concernant le dossier patient. Tous les matins, avant de partir en tournée, Elodie prend connaissance des transmissions de l’équipe du soir et de la nuit. « Lorsque les patients ont une infirmière libérale, nous travaillons également avec elle, précise-t-elle. Cela permet au patient de garder le lien. »
Photos : Pascal Vo
Textes : Laure Martin
Cet article est paru dans le numéro 26 d’ActuSoins Magazine (octobre 2017)
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