C’est au terme de plus de longues heures de négociations que la séance entre les partenaires sociaux et Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé, s’est achevée dans la nuit.
L’enveloppe globale pour les carrières et rémunérations des personnels non médicaux des établissements de santé resterait fixée à 7,5 milliards d’euros, comme l’avait proposé le nouveau premier ministre, Jean Castex, la veille.
Concernant les salaires, cela représenterait une hausse de 180 euros net, prévue en deux temps : une première revalorisation de 90 net en septembre et une seconde de 90 euros net qui entrerait en vigueur ultérieurement, pour tous les salariés paramédicaux (infirmiers, aides-soignants) et non médicaux des hôpitaux publics ainsi que des Ehpad.
Les grilles devraient aussi être réactualisées pour mieux correspondre au niveau de diplôme.
Les négociations pour les médecins hospitaliers font l’objet de négociations séparées, non finalisées.
Réingénierie des métiers et création de postes
“Des engagements ont été pris sur la réingénierie de certains métiers, comme les aides-soignantes et les infirmières“, avec un passage prévu respectivement en catégorie B et en catégorie A, a rapporté Mireille Stivala, secrétaire générale CGT santé action sociale, citée par l’agence de presse APMnews.
Les syndicats ont “certes baissé (leur) prétentions” (salariales, ils réclamaient une revalorisation de 300 euros nets/mois, ndlr) mais ont obtenu “d’autres choses en compensation : 15 000 créations d’emplois, avec 7 500 qui n’étaient pas pourvus, et 7500 qui sont créés”, a estimé Didier Birig, de FO Santé, ce matin au micro de France Info.
Rédaction ActuSoins
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