La sous-représentation des infirmiers au Ségur de la Santé – en dehors de leurs représentations non spécifiques par les centrales syndicales pour les hospitaliers et par la Fédération française des praticiens de santé pour les libéraux, seuls l’Ordre national des infirmiers et la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers seront présents, et uniquement sur l’un des deux groupes de travail – inquiète la profession.
Les infirmiers spécialisés, eux, ont peur d’être les grands oubliés.
Il est “regrettable de constater que la composition des groupes nationaux laisse totalement de côté les organisations professionnelles infirmières, et notamment les spécialisées“, déplore l’ANPDE (Association nationale des puéricultrices(eurs) diplômé(e)s et des étudiants) dans un communiqué.
“Alors que notre spécialité est systématiquement mise de côté, que la question de la formation est méprisée par les gouvernements successifs depuis plus de 10 ans, que les conditions de travail se dégradent, il semble que ce soit le même fonctionnement qui ait été choisi par ce gouvernement une fois encore. Un gouvernement qui a pourtant répété à plusieurs reprises avoir tiré les enseignements de la crise en affichant une volonté de changement.”
Même son de cloche du côté des IBODE. « Les grandes phrases de nos dirigeants ces derniers temps “plus rien ne sera jamais comme avant” pouvaient laisser penser à une véritable prise de conscience et à une nécessaire redistribution des cartes. Pourtant, la composition des groupes de travail “Comité du Ségur National” et “Ségur National – rémunérations et carrières” démontre que rien ne change. On prend les mêmes et on recommence !», s’indignent le SNIBO et l’UNAIBODE.
« Les groupes de travail ont été planifiés en amont et aucun représentant professionnel de santé IBODE n’aura voix au chapitre. Dès la fin de la présentation du “Ségur de la santé” , l’opacité sur la suite des négociations a été de mise », ajoutent les deux organisations.
Pour le SNIA (Syndicat national des infirmiers anesthésistes), le constat de sous-représentation est le même. Le syndicat, espère néanmoins être entendu. “Alors que nous ne pouvons que déplorer l’absence d’organisation professionnelle infirmière au sein dans ces comités [comité Ségur National et comités carrières et rémunérations], nous engageons le gouvernement à prendre en compte [les] contributions avec toute l’attention nécessaire afin de garantir un dialogue social serein et respectueux“.
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Infirmiers en pratique avancée : une pétition pour intégrer le Ségur
Les IPA, dont les premiers diplômés sont sortis des bancs de la fac l’été dernier, représentent un nouveau corps intérmédiaire et estiment qu’ils ne peuvent être “correctement représentés que par eux-mêmes”, explique l’UNIPA (Union nationale des infirmiers en pratique avancée) dans une pétition en ligne lancée le 26 mai.
Rédaction ActuSoins
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