Le climat ne s’est pas vraiment apaisé aux urgences du CH de Roubaix, qui a connu au début de l’année la démission de son chef de service.

Le motif : des effectifs insuffisants aux urgences, des difficultés récurrentes en gériatrie, en pneumologie et l’absence d’une politique de promotion professionnelle. Les préavis, qui concernent l’ensemble de l’établissement, n’ont été suivis qu’aux urgences.
« Surtout la première semaine du premier préavis », temporise Catherine Kerkhove, toute nouvelle coordinatrice générale des soins, qui ne décompte que cinq grévistes dans une équipe de nuit et trois dans une autre. Un décompte malaisé car l’ensemble du personnel des urgences étant assigné, tous doivent donc se rendre à leur travail comme d’habitude, qu’ils soient grévistes ou pas.
Un impact limité
Ce mouvement a « surpris » la direction de l’hôpital. Certes, à un moment, il a manqué 7,8 ETP sur 46 agents au total. Mais elle estime avoir organisé le remplacement des absences de 83% des infirmières et 76% des aides-soignantes grâce au pool de remplacement interne et à deux recrutements. Syndicalistes, personnels des urgences et membres de la direction se sont rencontrés le 3 décembre. « La réunion a surtout porté sur des questions d’organisation », regrette Denis Leroy, délégué FO, qui réclamait la création de 13 postes supplémentaires. Une demande jugée injustifiée. Prochaine étape : l’équipe des urgences doit plancher sur une nouvelle proposition de réorganisation…
Olivia Dujardin








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