L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR), ont publié le 18 février un rapport sur l’universitarisation des formations paramédicales, Bilan et poursuite du processus d’intégration dans le dispositif LMD, dans lequel ils préconisent un certain nombre de décisions demandées depuis des années par les Ibode.
L’Unaibode et l’Aeeibo, s’en sont félicitées et en ont profité pour rappeler que la profession est toujours en attente de la parution du décret leur attribuant des actes et missions réservés. Actuellement, « les Ibode ont 18 mois de formation supplémentaire et pourtant leurs compétences ne sont pas assez prises en compte dans les services », regrette Brigitte Ludwig, présidente de l’Unaibode.
Et d’ajouter : « nous sommes sur un projet, avec la Fédération des spécialités médicales, qui serait de donner la possibilité aux Ibode d’effectuer notamment une aide opératoire plus active et de suturer la peau hors présence du médecin. D’ailleurs, des réunions de concertation sont prévues avec le ministère et on espère aboutir cette année avec la publication du décret. »
Réingénierie de la formation
Avec ces nouveaux actes, l’exercice du métier serait amené à évoluer. Les associations demandent donc la reprise rapide des travaux sur la réingénierie de leur formation, comme suggérée dans le rapport de l’IGAS. D’autant plus que l’arrêté ouvrant le diplôme Ibode à la Validation des acquis de l’expérience (VAE Ibode) est paru.
« La révision de la formation s’avère donc indispensable sinon nous allons avoir un problème de cohérence », estime Brigitte Ludwig. De 2006 à 2009, les Idobe ont travaillé sur un nouveau référentiel de formation, dans le cadre d’un groupe de travail avec le ministère de la Santé.
Mais priorité a été donnée à la révision de la formation initiale avant celle des spécialités. « Cela peut paraitre logique, mais en attendant, nous sommes toujours avec notre ancien programme et rien ne change », regrette Brigitte Ludwig. « On n’a toujours pas la feuille de route, ce qui est catastrophique car on est dans l’attente depuis 2009 », ajoute Aline Dequidt, présidente de l’Aeeibo.
Niveau Master
Par ailleurs, contrairement au rapport IGAS, « nous pensons qu’il est nécessaire d’avoir une filière infirmière dans le domaine de la recherche », fait savoir Brigitte Ludwig. D’après les deux associations, l’accès à la recherche au niveau Master leur semble indispensable puisque les Ibode ont une grande responsabilité et un exercice spécifique.
Les réflexions sur leurs pratiques doivent permettre à leur profession d’évoluer et de viser un niveau de qualité des soins optimal. Enfin, étant dans une logique de Master et de continuité des études, « nous demandons également la suppression des deux années d’exercice nécessaires avant d’accéder à la formation d’Ibode, indique Aline Dequidt. Mais il y a un blocage sur cette revendication notamment pour des questions financières. »
Laure Martin
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