“La FNI s’étonne de l’annonce de la généralisation de la vaccination en officine alors que la ministre de la santé avait annoncé qu’elle devait réunir l’ensemble des acteurs, médecins libéraux, infirmiers et pharmaciens pour dresser le bilan des expérimentations menées en région, avant de décider“, explique le syndicat d’infirmiers libéraux dans un communiqué.
Cette mesure, qui figure dans le volet “prévention” de la stratégie nationale de santé (SNS) 2018-2022, présenté lundi lors d’un comité interministériel, vise à simplifier le parcours vaccinal. Il s’agit de multiplier les occasions de pouvoir se faire vacciner et de fluidifier les parcours pour lever tout frein à la vaccination.
“L’objectif du gouvernement est d’élargir les compétences vaccinales des professionnels de santé, en concertation avec tous les acteurs, et notamment de généraliser dès 2019 la vaccination antigrippale par les pharmaciens d’officine dont les premiers résultats sont positifs“, a indiqué le gouvernement, faisant référence aux expérimentations en cours dans deux régions françaises.
Insuffisance de coordination, de traçabilité et de valorisation
“Là où cette expérimentation a été menée, les infirmières libérales ont noté une insuffisance de coordination due à une mauvaise circulation de l’information entre les acteurs, liée, notamment au fait que le dossier pharmaceutique (DP) n’est pas interconnecté aux autres professionnels de santé et ne permet aucune coordination“, regrette de son côté la FNI.
Par ailleurs, le syndicat estime que l’acte vaccinal doit être traçable dans la nomenclature infirmière afin de permettre une comptabilisation plus précise du nombre de vaccinations réellement effectuées par les infirmières libérales. Actuellement, remarque le syndicat, “les injections de vaccins sont incluses dans des séances de soins infirmiers, ou gratuites en cas d’actes multiples, ce qui ne permet pas de les quantifier“. La FNI l’a d’ailleurs réclamé dans le cadre des négociations conventionnelles en cours.
“Cette reconnaissance implique une valorisation de la vaccination, car il serait mal venu que les pharmaciens puissent être rémunérés pour la vaccination tandis que les infirmières libérales ne le seraient pas ou moins“, ajoute la FNI.
Rédaction ActuSoins
Expérimentations en cours en Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle Aquitaine
Près de 156 000 vaccinations ont été effectuées en pharmacies entre le 6 octobre 2017 et le 31 janvier 2018, lors de la première campagne de vaccination où l’expérimentation était en vigueur (55 620 en Nouvelle Aquitaine et 100 324 en Auvergne-Rhône-Alpes, avec respectivement 49% et 59% de pharmacies de la région volontaires et formées pour anticiper)
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