Depuis bientôt trois ans, les femmes victimes de tout type de violences disposent d’un lieu dédié pour se faire aider : l’Institut en santé Génésique (ISG). Située dans l’enceinte de l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), cette structure unique en France offre une prise en charge gratuite, anonyme et pluridisciplinaire.
Dans le bureau de Frédérique Martz, la directrice de l’institut, le téléphone sonne. « Bonjour…Vous voulez venir tout de suite ? Venez, on vous attend. » Elle se lève pour aller prévenir l’infirmière. Dans quelques instants, une femme va passer la porte de l’ISG et l’infirmière va la recevoir pour un premier entretien. Cette femme vient pour une raison : elle est victime de violences et a besoin d’aide pour s’en sortir. Parce que les démarches et la prise en charge ne sont pas simples. Et c’est là toute la raison d’être de l’ISG, à savoir coordonner l’aide à apporter aux femmes victimes de violences sous toutes leurs formes : violences physiques, violences psychologiques, violences sexuelles, violences au travail, violences économiques, etc.
L’infirmière : première oreille attentive
Un premier pas
Pour information : L’Institut en santé Génésique assure des permanences les lundis, mercredis et vendredis de 9h15 à 13h30 et les mardis et jeudis de 13h30 à 17h30.Site Internet : http://www.institutensantegenesique.org/
Cet article est initialement paru dans le n°23 (Dec 2016) d’ ActuSoins Magazine.
Pour recevoir ActuSoins chez vous, c’est ICI
Quelques chiffresParmi les femmes maltraitées qui se rendent à l’ISG, 40 % viennent des Yvelines. Les 60 % restant sont de Paris, d’Ile-de-France, et du reste de la France. Et leur profil évolue.« Nous recevons beaucoup de femmes confrontées à un long passé de violences cumulées sur 30, 40 voire 50 ans, signale le Dr Foldès. Et nous avons aussi de plus en plus de migrantes et de jeunes femmes qui ont entre 18 et 25 ans notamment parce que nous travaillons sur le harcèlement dans les universités.»Il faut savoir que 70 % des femmes reçues à l’ISG ont été victimes de violence dans leur enfance. Et 60 % explique que les violences ont commencé au moment de leur première grossesse. Le point commun entre ces femmes : « Elles sont toutes victimes mais elles se demandent toujours si ce n’est pas de leur faute, signale Virginie. Il y a toujours un sentiment de culpabilité. »
Une prise en charge des plaies exsudatives, dès la détersion. Testez gratuitement les nouveaux formats | |
---|---|
Grâce à sa couche super absorbante, UrgoStart Plus Absorb possède de hautes capacités d’absorption. Je souhaite recevoir des échantillons ! |
Soyez le premier à laisser un commentaire !