Pour la défense de l’hôpital de Douarnenez : le bonhomme du Carnaval est un anesthésiste
La lutte pour le maintien de l’hôpital de Douarnenez se poursuit jusque pendant le carnaval !
Les festivités du carnaval à Douarnenez sont marquées par plusieurs défilés dont le premier est l’occasion de présenter le « Den’Paolig ». Cette mascotte est considérée comme le « roi du carnaval », dont l’effigie est brûlée le dernier jour. Certains ont été très surpris de découvrir la silhouette d’un médecin, plus précisément d’un anesthésiste, baptisé en un jeu de mot subtil « Jean Daurissi ».
Les organisateurs du carnaval voulaient faire écho au combat mené depuis plusieurs mois par une grande partie de la ville qui s’oppose à la fermeture de l’hôpital de Douarnenez menacé par la difficulté de l’établissement à recruter des anesthésistes réanimateurs…
Depuis que les anesthésistes du Bloc opératoire de Cornouaille (Boc) refusent de pratiquer à Douarnenez, toute la ville et, au-delà, le territoire de santé (au total, entre 50?000 et 100?000 habitants), s’inquiètent pour l’hôpital Michel-Mazéas et redoutent sa transformation en un pavillon de long séjour…
Début décembre, ils étaient déjà 4?500 à défiler dans les rues de Douarnenez, derrière l’unique banderole unitaire « Touche pas mon hosto », pour contester la décision de l’Agence régionale de santé (ARS) de fermer la chirurgie ambulatoire de cet hôpital de proximité.
L’ARS invoque une pénurie conjoncturelle de médecins anesthésistes. Le comité de soutien, lui, estime légitime une clause d’exception dans le Schéma régional d’organisation des soins (Sros), qui permettrait de recruter un anesthésiste, spécialement à Douarnenez et non au sein du Bloc opératoire de Cornouaille (Boc).
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Quelle bonne idée : la vraie fonction du carnaval que la population crient haut et fort ses doléances, on sait que les bretons défendent toujours vivement leurs hôpitaux, et qd on vous dit qu’il y a pas d’anesthesistes c’est archi faux mais ils sont devenus des mercenaires qui sillonnent la France à coup d’Euros, ils préfèrent tous ça à un poste fixe même les retraités reviennent fairé des gardes comme ça, petit hôpital général de la Drôme Nord on a des intérimaires qui viennent de Bretagne !!!