AVC : le vrai danger ne prévient pas toujours

A l'occasion de la journée mondiale de l’AVC, ce jeudi 29 octobre,la Fédération Nationale France AVC, la Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV) et la Fondation Cœur et Artères, en partenariat avec Bayer HealthCare, lancent une nouvelle campagne d’information sur l’AVC « Le vrai danger ne prévient pas toujours » 

avc le vrai danger ne prévient pas toujoursSoudain, imprévisible, l’accident vasculaire cérébral (AVC) frappe un Français toutes les 4 minutes.

En outre, « entre 30 et 40% des patients risquent de faire un nouvel AVC dans un délai moyen de 5 ans », affirme le Dr François Rouanet, neurologue (Hôpital Pellegrin, CHU Bordeaux Unité Neuro-Vasculaire). « Les patients qui récidivent sont ceux dont les artères sont déjà très abimées et ceux qui ne prennent pas les médicaments que le médecin leur donne après le 1er AVC", ajoute-t-il..

« D’après une étude réalisée en 2013, 1 Français sur 2 ne connaît pas les signes de l’AVC et 30% ignorent l’urgence de prévenir les secours en appelant le 15. C’est dramatique ! D’où l’importance de communiquer encore et toujours sur les facteurs de risque, les signes d’alerte de l’AVC et sur l’importance de composer le 15 pour que cela devienne un automatisme », explique Françoise Benon, présidente nationale de la Fédération France AVC.

L'objectif a pour objectif de sensibiliser et de prévenir les patients du caractère imprévisible et soudain de l’AVC, ainsi que du risque de récidive. Cette campagne se décline sous la forme d’une affiche chez les professionnels de santé, d’une plaquette informative téléchargeable gratuitement sur le site www.avcvitele15.com et d’une vidéo diffusée sur ce même site.

Rédaction ActuSoins (source : communiqué de presse) 

L’AVC et sa récidive sont les premières causes de handicap chez l’adulte : 505 000 personnes vivent avec ses séquelles. Suite à un AVC,  41% des patients n’ont plus de séquelles, 34% ne peuvent marcher sans assistance et 25% présentent un handicap léger à modéré.

 

En 2008 et 2009, près de 200 000 personnes ont été hospitalisées pour un AVC en France, dont 125 500 adultes relevant du régime général de l’Assurance maladie. Parmi eux, 29 % étaient âgés de 18 à 64 ans, la moitié avait entre 65 et 84 ans et 21 % au moins 85 ans. 62 % des patients ont fait un infarctus cérébral, 26 % un AVC hémorragique et dans 12 % des cas, le type de l’AVC n’était pas précisé.

La part des patients décédés s’élevait à 14,5 % lors de l’hospitalisation initiale, à 16 % dans le mois qui a suivi l’AVC et à 28 % dans l’année. La létalité des hémorragies cérébrales est importante, avec un taux standardisé de mortalité à un mois presque cinq fois plus élevé que celui des infarctus cérébraux, et presque trois fois plus à un an.

Pour tous les types d’AVC, les pathologies chroniques augmentent de façon notable la mortalité à un an, et leur poids comme cause initiale de décès augmente au fil du temps. L’analyse multivariée montre une meilleure survie pour les patients ayant bénéficié d’un passage en lit de soins intensifs.(source : Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques)

 

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Réactions

4 réponses pour “AVC : le vrai danger ne prévient pas toujours”

  1. Et aussi une perte transitoire de la vision d’un côté,jamais on ne le dit.(mon mari).

  2. Vrais et personne en est a l’abris il n’y a pas d’age.

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