
“Il est arrivé lundi matin et s’est enfermé dans son bureau où il s’est donné la mort. Il a été découvert par sa voisine de bureau”, a indiqué une représentante syndicale à La Dépêche du Midi.
Selon la responsable syndicale, “cet infirmier ne supportait plus les conditions dans lesquelles il travaillait, conditions qui s’étaient dégradées à la suite d’une restructuration professionnelle. Le vendredi qui a précédé sa mort, il avait été reçu par sa cadre pour exprimer ses difficultés. Cette dernière n’est pas à mettre en cause : elle a joué son rôle, s’est tenue à l’écoute et fait ce qu’elle a pu”, indique La Dépêche du Midi.
“Globalement, tous les services sont déstabilisés par les fins de contrats CDD, le sous-effectif et la pression à l’activité”, affirme la CGT dans communiqué, appelant les agents du CHU à la grève le 20 juin et à manifester.
L’infirmier âgé de 55 ans travaillait au CHU de Toulouse depuis une trentaine d’années où il a effectué la majorité de sa carrière au service de chirurgie cardiovasculaire. Depuis cinq ans, il exerçait dans le service d’hypertension artérielle thérapeutique et bénéficiait d’un poste aménagé.
“Des enquêtes médico-judiciaire, administrative et interne dans le cadre du Comité d’Hygiène Sécurité et Condition de travail (CHSCT) sont en cours”, précise le CHU de Toulouse. “Un soutien psychologique a été immédiatement mis en place” pour les collègues, ajoute le CHU dans son communiqué.
Rédaction ActuSoins, avec La Depêche du Midi







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