Afin d’assurer un meilleur suivi des plaies complexes à domicile, le Centre Hospitalier de Paimpol (22) a créé un concept unique en France : les infirmières du service des plaies chroniques se déplacent à la demande et à tour de rôle chez leurs patients sortants, pour apporter leur expertise aux médecins de ville et aux infirmières libérales qui prendront le relais.
Le bilan encourageant d’une prise en charge mixte
Il n’est pas toujours évident pour les soignants de prendre en charge les plaies complexes. À Paimpol, alors que 5 des 7 infirmières du groupe « Plaies » sont titulaires du Diplôme Universitaire « Plaies et cicatrisation », une attention bien particulière est accordée à la continuité des soins.
« Nous avons externalisé notre consultation à travers la création d’une visite d’expertes pour soutenir les patients qui sortaient. Nos infirmières rencontrent alors leurs collègues libérales pour leur apporter un avis technique, un conseil ou une préconisation de soins », explique J.L Garandel, cadre infirmier du service.
Le concept, imaginé par l’équipe en 2009 semble d’ores et déjà faire ses preuves. « Nous avons moins de retours en catastrophe, d’échecs ou d’entrées aux urgences. Maintenant, lorsqu’une infirmière libérale ou un médecin traitant est dans le doute par rapport à une conduite à tenir, il demande notre passage ».
Pour le patient, c’est l’occasion de retrouver l’équipe qui l’a suivi pendant son séjour à l’hôpital. « Lorsque l’infirmière hospitalière entre en contact avec sa collègue de ville, le patient se sent sécurisé et plus rapidement confiant ». ajoute J.L Garandel.
Une occasion aussi, pour l’infirmière hospitalière de sortir des murs de son établissement pour se confronter à la médecine de ville. « C’est un partage entre deux familles de soignants, mais aussi une découverte du contexte de vie des patients. Nous tirons de cette pratique des bénéfices certains ».
Malika Surbled
Participer à la conférence :
jeudi 25 octobre 10h15-11h15 Salle PHENIX
Pour aller plus loin :
http://www.actusoins.loc/267906/les-infirmieres-liberales-au-coeur-dun-prado-plaies-chroniques.html
http://www.actusoins.loc/281962/infirmiere-installation-liberal-consulter-les-cartes-et-les-collegues-infirmiers.html
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Non mais il faut pas dire ça ce sont des pro du pansement et franchement les ide libéraux ne peuvent pas rivaliser ! nous acceuillons à l hopital des patients du domicile, soignés par des libérbaux avec des plaies dans un état catastrophique !
tt a fait vréé
Ce n’est pas un service d’HAD ! Relisez-bien, elles se déplacent à la demande des IDEL ou des médecins, pour les conseiller ! Tout le monde (moi la première) n’a pas l’expertise des plaies complexes, je serais très contente d’avoir l’avis d’une collègue qui a suivi le patient si j’en ai besoin… Parfois, face au patient, il vaut mieux mettre de côté son ego et être capable de savoir quand on ne sait pas. Après tout, c’est exactement ce que fait un généraliste qui demande l’avis de son confrère cardio.
Il faut savoir passer la main et le droit de prescription ne fait pas des libéraux des médecins ! et on peut très bien travailler en collaboration avec des idel s ils veulent bien se remettre en question bien sur !
on tente l’expérience inverse ?…preuve à l’appui…ordis, photos, etc…
“ordos” et non pas ordis !
Beaucoup d’IDEL se remettent en question grâce à la facilité d’accès à la formation continue, CPAM, FIFPL, bien plus d’IDEL ont un DU plaies & Cicat que de d’IDE hospit.
J’ai bien lu qu’il ne s’agissait pas d’un service d’HAD, mais pour l’avoir vécu, cela commence comme ainsi…la toute puissance hospitalière même à domicile existe passant outre toutes les règles de bonne pratique et de déontologie, passant outre Doc, pharma et IDEL du patient, etc…
Enfin le droit à prescription à permis une avancée dans la prise en charge des plaies, entre autres, en permettant le réajustement en collaboration avec le médecin préfère passer la main à des IDEL formées et rompues à la pratique de pansement.
J’en conviens mon cas n’est pas une généralité, mais relève de l’expérience et en milieu hospit et en milieu “de ville”.
c l’infirmier qui veut reussir
Moi même libérale, il peut en effet arriver qu’une plaie stagne, ou se dégrade… Dans ce cas nous réadaptons et si rien ne se passe nous passons le relais au centre de cicatrisation… Il ne s’agit pas d’ego, mais de conscience professionnelle!! Il s’agit de l’état de santé du patient en priorité!!!… Je suis pour une collaboration!!!….
Reste t’il encore beaucoup d’ infirmièr(e)s ayant envie de pousser son métier jusque ds ses plus lointaines possibilités ?
merci hamdi
Anne-Sophie Derwel, il faut savoir qu’en libéral on est parfois mieux former qu’à l’hôpital. En service, je n’ai jamais eu accès à des formation. Hors en libéral, pour ma part, je me suis formée via les formations CPAM, j’ai rencontré différents représentants de marque de pansement comme Mepilex, Hartman… A près il faut savoir qu’il s’agit des la conscience professionnel de chacun. L’hôpital ne fait pas toujours des merveilles crois moi et dés fois tu serais surprise de voir qu’à domicile on arrive à soigner des plaies parfois complexes grâce aux connaissances que nous avons en libéral
a tunis l infirmier dans la merde ni profil de poste ni ….
Pour apporter un peu plus d’eau au moulin…il existe aussi en médecine de ville des professionnels formés et compétents, ressources en cas de difficultés, alors lorsque l’hôpital sort de sa structure c’est soi “qu’il” ne connaît pas le réseau de soins existant à dom (à nous braves IDEL de nous faire connaître et reconnaître !) ou alors qu’effectivement il y a un manque criant de professionnels formés à domicile.
Je suis d’autant plus surpris de voir des hospitaliers se déplacer à l’extérieur, quand les consult sont hyper bookées et les délais d’obtention de RDV très longs…
Stéphanie : Je suis libérale, et je n’ai besoin de personne pour gérer une chambre implantable ou n’importe quel autre accès vasculaire, passer une chimio, brancher une dialyse péritonéale, tout simplement parce que j’en ai l’EXPERTISE. Pour autant, mon expérience des plaies chroniques ou complexes ne me permet pas d’avoir autant de connaissance qu’une fille qui a passé un DU de 2 ans dessus et qui en gère tous les jours ! Donc OUI, il m’arrive de demander un avis d’une personne MIEUX formée que moi sur ce sujet précis…
Stéphanie je n ai jamais dis que l hopital faisait des miracles mais les formations et groupes de travail existent ou peuvent etre mis en place à l hopital, en plus les labos viennent très facilement…
Anne-Sophie G: moi aussi quand je ne sais pas je demande de l’aide, il y va de ma conscience professionnel et de mon malade.
Anne-sophie D: tu as de la chance d’avoir tout ça dans ton hôpital car moi au CHU, rien de rien!!! D’ailleurs,c’est pour ça qu’en libéral je profite de toutes ces formations avant qu’elles disparaissent vue la conjoncture actuelle.
stéphanie, c’ est tout à ton honneur d’avoir fait le nécessaire pour te former 😉
où comment implanter un service d’HAD en lieu et place et pour un coût supérieur des IDEL !..de plus à domicile, les IDEL sont parfois mieux formées que les IDE hospit et ont accès en connaissant leur existence à l’ensemble des gammes de pansements, et grâce à leur droit à prescription réadaptent bien plus justement les prescriptions hospitalières…
pas mal plaie mobile …