Recherche infirmière : l’hypnose pour réduire la douleur en pédiatrie ?

Recherche infirmière : l’hypnose pour réduire la douleur en pédiatrie ?

Chez les enfants, l’anxiété préopératoire n’est pas toujours simple à gérer. Une infirmière parisienne propose d’évaluer l’intérêt de l’hypnose.

Recherche infirmière : l’hypnose pour réduire la douleur en pédiatrie?Avant une intervention chirurgicale, l’anxiété d’un patient peut influer sur sa perception de la douleur et donc sur sa consommation per et post-opératoire d’antalgiques. Chez les enfants, cette anxiété pré-anesthésique est d’autant plus difficile à gérer. Or on sait que l’hypnose a des propriétés anxiolytique et antalgique, et c’est par ailleurs une technique simple et reproductible. D’où l’idée d’en évaluer l’intérêt chez les enfants avant une intervention chirurgicale.

Parmi les projets retenus par le premier Programme hospitalier de recherche infirmière se trouve celui de Karine Tiberghien, infirmière anesthésiste et Nathalie Duparc-Alégria, infirmière référente douleur à l’hôpital Robert Debré à Paris. Intitulé « Impact de l’hypnose en préopératoire avant induction anesthésique sur l’anxiété des enfants de 10 à 18 ans », il a pour objectif justement d’évaluer l’impact de l’hypnoanalgésie sur l’anxiété et secondairement sur la douleur et la consommation d’antalgiques.

Il s’agit d’un essai clinique randomisé ouvert avec évaluation en aveugle du critère de jugement principal (échelle visuelle analogique : EVA-anxiété). Une centaine de patients âgés de 1 à 18 ans seront nécessaires. Les interventions concernées sont les ostéotomies, les ténotomies et arthrodèses. Le lendemain de l’intervention, l’anxiété sera évaluée, mais aussi la douleur (échelle numérique ou échelle des visages FPS-R et Objective Pain Scale OPS) ainsi que la consommation de morphine indiquée sur le dossier médical et infirmier.

Pour les deux infirmières porteuses du projet, « les perspectives sont avant tout d’aboutir à une meilleure prise en charge de l’anxiété des jeunes patients et ce sans perturber la déroulement de la chirurgie. Mais il s‘agit aussi d’améliorer le vécu de l’hospitalisation et d’améliorer nos pratiques professionnelles. » L’étude devrait durer trois ans.

Emilie Gillet

Pour aller plus loin : 

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Formation Relation et communication thérapeutique : Hypnose et communication

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Initiation à l’hypnose lors des soins : optimiser sa clinique, améliorer sa communication et prendre

D.U. Hypnose et de communication thérapeutiques

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3 réactions

  1. J’ai arrêté de fumer grâce à l’hypnose et perdu mes mauvaises habitudes alimentaires aussi !!

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    1. tu peux me donner l’adresse stp

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