Elle mentionne les nom et prénoms, le sexe et l’âge du patient et si nécessaire sa taille et son poids.
Elle doit en outre être datée du jour de sa rédaction et écrite de façon lisible afin d’éviter toute méprise sur le nom du médicament, sur les doses, sur le mode d’administration, sur la durée du traitement.
Ainsi le calcul posologique relève donc de la compétence médicale.
Néanmoins, en cas de doute, l’infirmier est tenu en vertu de l’article R 4312-9 CSP de « demander au médecin prescripteur un complément d’information chaque fois qu’il le juge utile, notamment s’il estime être insuffisamment éclairé ».
En outre le guide intitulé « outils de sécurisation et d’auto-évaluation de l’administration des médicaments » publié par la HAS en juillet 2011 afin d’accompagner le référentiel de management de la qualité et la sécurité de la prise en charge médicamenteuse de la DGOS préconise l’application par tous les professionnels impliqués dans la prise en charge médicamenteuse de la règle des 5B : « Le Bon médicament, à la Bonne dose, par la Bonne voie d’administration, au Bon moment et au Bon patient ».
Autrement dit, si l’infirmier n’a pas le pouvoir de prescription, il a toutefois le devoir de vérifier que cette prescription ne présente pas un danger majeur pour le patient. L’infirmier ou l’infirmière pourra ainsi être amené à s’interroger sur les caractéristiques de la prescription, et sa posologie. En cas de doute, il lui appartient d’interroger le médecin afin d’obtenir une confirmation soit de la prescription soit de la modification, étant précisé que cette confirmation ou modification devra faire l’objet d’une trace écrite afin de ménager une preuve en cas de difficulté ultérieure.
Juriste MACSF
Article publié dans Actusoins magazine
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