Les Etats Membres de l’Union Européenne ont adopté, ce mardi 4 juillet, les critères de définition des perturbateurs endocriniens utilisés dans les pesticides. “Ce vote met fin à quatre années de retard pour l’interdiction de ces substances dangereuses“, annonce un communiqué commun des ministères de la Transition écologique et solidaire, des solidarités et de la Santé, ainsi que de l’Agriculture et de l’Alimentation.
Par rapport au premier projet proposé par la Commission en juin 2016, la définition adoptée concerne aussi les perturbateurs endocriniens présumés. “Il s’agit d’une avancée importante pour la santé et l’environnement“, estiment les 3 ministères.
Application immédiate des nouveaux critères aux substances en cours de réévaluation au niveau communautaire, lancement d’une stratégie européenne prenant en compte toutes les expositions possibles, notamment dans les jouets, les cosmétiques et les emballages alimentaires, mobilisation de 50 millions d’euros complémentaires en faveur de la recherche sur les effets des perturbateurs endocriniens dès 2018, présentation rapide d’une évaluation de l’efficience de ces critères et de l’effet des exemptions introduites : ces garanties supplémentaires ont été obtenues et annoncées ce jour par la Commission européenne.
Dans l’attente de l’évaluation par la Commission des dispositions du texte entrainant l’exemption de certaines substances agissant comme des perturbateurs endocriniens, la France a décidé en outre d’engager dès à présent des mesures nationales.
“S’agissant des substances concernées par l’exemption prévue, dès lors que des préoccupations s’expriment, le Gouvernement s’engage à utiliser la procédure prévue par le droit européen permettant, sur la base d’analyses scientifiques et techniques menées au niveau national, d’interdire la mise sur le marché français de produits contenant ces substances“, annonce le communiqué.
Les ministres de la Transition écologique et solidaire, des Solidarités et de la Santé, et de l’Agriculture et de l’Alimentation, saisiront l’ANSES pour mener une évaluation des risques des produits les plus utilisés contenant ces substances. Les remises de rapports seront suivies dans le mois de travaux conjoints avec les industriels, les agriculteurs et la société civile pour apprécier la décision à prendre à la lumière de cette évaluation et conduire, le cas échéant, l’Etat à interdire certains produits au niveau national.
M.S
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