
Phase dans laquelle il promet «de mieux communiquer» et «de ne pas reproduire les erreurs du passé». Objectif: «apaiser le climat de tensions» et «rétablir les liens avec les professionnels et les partenaires».
«Notre ordre a subi de nombreuses tempêtes» et «nous avons été proches de la fin de vie», a poursuivi Didier Borniche. Le président de l’Ordre faisant référence à la quasi cessation de paiement dans laquelle s’est trouvée l’ONI, l’été dernier (-6,6 millions d’euros de pertes pour l’exercice 2010-2011).
Rappelons que pour éviter le dépôt de bilan, les banques avaient transformé le découvert de l’organisation en nouveau crédit de 3,4 millions d’euros remboursable sur 7 ans.
Un nouvelle chance, que Didier Borniche et son équipe ont l’intention de saisir: «nous allons retrousser nos manches pour solutionner nos problèmes». La réponse à la crise? La rigueur budgétaire qui se traduit par un sévère plan de restructuration interne, dont l’objectif est d’arriver à l’équilibre financier en avril prochain.
Au programme: «un plan de sauvegarde de l’emploi » qui vise à licencier 114 salariés sur 156 dans les prochains mois. Mais aussi la fermeture de 100 locaux sur les 124 répartis sur le territoire (repli des locaux des conseils départementaux sur les conseils régionaux).
Le conseil national, situé rue Saint-Anne dans le 2e arrondissement de Paris, devrait également déménager dans des bureaux «moins spacieux, dans le courant de cette année».
Plus 20% de cotisants supplémentaires
Par ailleurs, Didier Borniche, qui «préfère voir le verre à moitié plein» s’est félicité de l’augmentation de « 20% » du nombre des cotisants. Ce qui porte aujourd’hui, leur nombre à 90 020. Le nombre d’inscrits au tableau est lui, de 110 752.
En outre, l’ONI a affirmé que le montant de la cotisation, sujet très polémique, n’augmenterai pas (30 euros pour les infirmiers salariés, pour les nouveaux diplômés et ceux exerçant à l’étranger et 75 euros pour les libéraux). Par ailleurs, les professionnels pourront «dans les prochaines semaines» s’inscrire directement sur internet, même si certains justificatifs devront être envoyés par voie postale.
Didier Borniche a tenu à rappeler que l’Ordre «ne vit que sur les cotisations qu’il perçoit» et qu’il était donc déterminé à les recouvrir en «retournant une ultime fois vers ceux qui n’ont pas payé». Selon l’ONI, aujourd’hui, le taux de recouvrement des cotisations s’élève à 82%. «C’est comme une facture d’électricité, a-t-il ajouté. On ne se demande pas si on doit la payer ou non».
Concernant les futures élections visant à renouveler la moitié des élus de l’ONI, Didier Borniche a affirmé qu’elles se tiendraient, pour le scrutin national, à la fin de l’année 2013 (pour les départements et les régions, les élections auront lieu avant cette échéance).
Leila Minano
Une “contre-conférence de presse” des opposants aux ordre paramédicaux
Profitant du calendrier, plusieurs organisations hostiles aux ordres paramédicaux, dont les syndicats ALIZE (kinés) et Résilience ont tenu ce même jour une conférence de presse.
Au menu : Un bilan des actions menées, notamment sur le plan judiciaires, face à l’Ordre infirmier. Annonçant “498 adhérents” et “plusieurs milliers de sympathisants”, Hugues Deschilly, secrétaire général de Résilience a rappelé “la détermination sans faille” des opposants aux institutions ordinales.
Face au relatif succès de l’Ordre en matière de récupération de cotisation, le responsable syndical admet “qu’on était loin d’imaginer ça fin juillet” [date de la quasi cessation de paiement de l’ONI, ndlr]
Outre les procédures judiciaires en cours, l’action se porte désormais sur l’audience du 20 mars prochain au tribunal correctionnel de Paris, tribunal devant lequel comparaitra Hugues Dechilly et Résilience, poursuivis par l’Ordre infirmier pour “injures publiques”.
Avec l’appui de plusieurs centrales syndicales, le secrétaire national espère en effet faire de cette journée une “journée nationale contre les ordres paramédicaux”. Avant d’annoncer le lancement d’une “souscription de soutien”, permettant à au syndicat de faire face aux dépenses initiées par les actions judiciaires en cours, estimées à “6000 – 7000 euros”
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