Les dépenses de santé ont été inférieures de 1,4 milliard d’euros à l’objectif initialement fixé par le gouvernement pour 2013, a indiqué vendredi 11 avril le comité d’alerte sur les dépenses d’assurance maladie.
Les dépenses d’assurance maladie sont estimées à 174,1 milliards d’euros pour l’année 2013, soit finalement une progression de 2,4 % contre 2,7 % prévus au budget de la Sécurité sociale, a souligné le 11 avril le comité d’alerte sur les dépenses d’assurance maladie.
Cette moindre dépense résulte de plusieurs facteurs, explique le Comité : d’abord, les dépenses 2012 avaient déjà été inférieures aux prévisions. Enfin, la progression des dépenses a été “contenue”, particulièrement dans les soins de ville avec un recul des dépenses d’indemnités journalières et de médicaments.
Selon le comité, cette sous-exécution créera crée un “effet de base” favorable pour 2014, alors que l’Ondam (objectif national des dépenses de l’assurance maladie) a été fixé à 179,1 milliards d’euros (+2,4%) pour l’année en cours .
Une croissance de 1,75 % des dépenses ? Un record à la baisse
Autant faire mieux : le Parisien dévoile le chiffre de + 1,75 % pour 2015.
L’Elysée dément, mais l’affaire serait entendue, persiste le quotidien. Après une hausse de 2,4 % autorisée en 2014, les dépenses de l’assurance maladie ne devraient pas pouvoir progresser de plus de 1,75 % en 2015 afin de contenir son déficit.
Si ce taux est confirmé, il sera le plus bas jamais voté par le Parlement depuis 1997. Une augmentation de 1,75 %, c’est un coup de pouce de 3,1 Mds € alors que la dynamique naturelle des dépenses fera gonfler naturellement la facture de 6,8 Mds € en 2015, souligne Le Parisien. L’Assurance maladie devra alors économiser la différence, soit 3,7 Mds €.
Au ministère de la Santé, Marisol Touraine ne commente pas cette information. Quant à Catherine Lemorton, présidente (PS) de la commission des Affaires sociales à l’Assemblée nationale, elle a “déjà entendu ce chiffre dans les couloirs, mais rien d’officiel”. “+ 1,75 %, on peut l’atteindre, mais à quel prix ? C’est une couleuvre qui passerait mal. (…) Si c’est pour réduire l’accès aux soins, c’est non ! ” prévient Catherine Lemorton. Rappelons que le parlement a le dernier mot sur le sujet.
Rédaction ActuSoins, avec Le Parisien
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