Le taux de grévistes dans la fonction publique hospitalière lors de la journée de mobilisation de mardi a été de 10,4%, selon les chiffres transmis à la presse hier par le ministère de l’action et des comptes publics.
A l’appel des neufs syndicats de la fonction publique, des milliers de fonctionnaire ont battu le pavé mardi pour dénoncer les mesures “régressives” du gouvernement. Gel du point d’indice, hausse de la CSG, rétablissement du jour de carence en cas d’arrêt maladie, baisse du pouvoir d’achat… Les salariés de la fonction publique hospitalière, eux, dénonçaient aussi et surtout les conditions de travail particulièrement difficiles, qui se dégradent davantage de jour en jour.
Au total (tous fonctionnaires confondus), 400 000 agents du service public ont participé aux différents cortèges, selon les estimations de la CGT (209 000 selon le ministère de l’intérieur). A Paris, 45 000 personnes étaient présentes, selon la CGT (26 000 selon la préfecture de police).
“C’était la plus forte mobilisation depuis 10 ans en termes de manifestants“, même en tenant compte des chiffres ministériels, s’est réjoui Philippe Crépel, secrétaire fédéral de la CGT Santé Action Sociale, contacté par l’agence de presse médicale APMnews.
Côté fonction publique hospitalière, le taux de grévistes recensé par le ministère de l’action et des comptes publics s’est élevé à 10,4%. Les chiffres doivent encore être affinés.
L’assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) a évoqué sur son compte Twitter 4,8% de grévistes pour 2,7% d’absents, après assignations de personnels.
Interrogé mardi sur France 2? le porte-parole du gouvernement, Christophe Castener a promis “une neutralisation intégrale de la CSG pour tous les fonctionnaires” en 2018. “La fonction publique doit bouger, elle n’est pas figée“, a-t-il déclaré.
Rédaction ActuSoins (avec APMnews)
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