
L’essai clinique qui va être mené par le CHU de Limoges, va porter sur 8 femmes volontaires, recrutées au niveau national, avec des critères de sélection très stricts. Les patientes devront avoir entre 25 et 35 ans, ne jamais avoir eu d’enfants et être en bonne santé.
“L’acceptation par l’ANSM ne représente qu’une des étapes de la réalisation de ce projet qui a débuté dès 2007” explique le CHU de Limoges dans un communiqué. En 2009, le Dr Piver et l’équipe de Limoges, avaient en effet permis les premières naissances en France après autogreffe de tissus ovariens cryopréservés.
En Suède, la greffe d’utérus a fait ses preuves
Actuellement, seule la Suède a obtenu des naissances (4 bébés nés) après greffe d’utérus, à partir de donneuses vivantes. L’équipe pluridisciplinaire limougeaude a choisi quant à elle, de pratiquer des greffes d’utérus à partir de donneuses décédées. Ceci pour éviter d’exposer des donneuses vivantes à des complications chirurgicales, dans la mesure où il s’agit d’un organe non vital pour la patiente receveuse.
En septembre, un groupe de chercheurs britanniques a, de son côté, indiqué avoir reçu le feu vert pour lancer un essai sur une dizaine de femmes au Royaume-Uni. Elles recevront un utérus prélevé chez des donneuses en état de mort cérébrale. L’étude devrait commencer dès 2016 si l’équipe réussit à réunir les fonds nécessaires.
Actuellement, les transplantations d’utérus sont le seul traitement envisageable pour les infertilités d’origine utérine. Et seraient une alternative à la gestation pour autrui (interdite en France) .








Vous devez être connecté pour poster un commentaire.