Premier point sur lequel la fédération étudiante attend une avancée : la réforme de la gouvernance des instituts de formation sur un modèle démocratique universitaire.“Voilà maintenant un an que la FNESI se mobilise pour la mise en œuvre des réformes promises par mesdames Touraine et Fioraso, à l’époque ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Durant cette année, à de multiples reprises, la ministre de la santé a pourtant signifié être attentive aux problématiques des étudiants en soins infirmiers. Elle annonçait même, dans une allocution audiovisuelle lors du congrès national de la FNESI en novembre dernier (…) le caractère incontournable de cette réforme dans un contexte d’intégration universitaire et d’instauration du processus Licence-Master-Doctorat, promettant l’établissement d’un calendrier pour ces travaux devant débuter en janvier 2015″, rappelle la FNESI.
Loi de santé : l’absence de professionnels paramédicaux dans le groupe de travail
Deuxième point d’accrochage : “dans le cadre du projet de loi de santé, la FNESI reste marquée par l’absence totale de consultation des jeunes qui composeront pourtant les professionnels de demain et au delà, des professionnels non médecins”, faisant référence à la tenue de groupes de travail, récemment lancés, sans la présence des représentants infirmiers (ou étudiants infirmiers).
Ainsi après la prise de position de neuf syndicats de paramédicaux qui s’insurgent de ne pas en faire partie et s’estiment “ignorés voire méprisés”, de celle de la FNI qui réclame une réécriture totale du projet de loi, c’est au tour des étudiants infirmiers de réclamer le droit à participer au débat.
“Le Conseil d’Administration de la FNESI a pris des positions fortes pour l’affirmation des pratiques avancées (incluses dans la loi de santé ndlr) qui ne doivent en aucun cas faire l’objet de demie-mesures. L’article 30 du projet de loi de santé ne doit pas être, encore une fois, comme le prouve la composition et le pilotage des groupes de travail, le biais d’une main mise médicale sur l’évolution des compétences des professionnels ou du système de santé.
La FNESI demande donc à ce que les travaux soient repris dès à présent, en incluant l’ensemble des professionnels et les organisations concernées. Cette volonté doit être marquée par la désignation d’un professionnel issu du corps paramédical pour piloter le groupe de travail aux côtés de madame Lenoir-Salfati et monsieur De Haas”, réclame la fédération étudiante.
Ainsi la FNESI n’exclue pas “un mouvement si aucune garantie ni aucun avancement permettant d’aboutir sur une réforme des textes de gouvernance pour la rentrée 2015 n’est à noté dans les prochains jours.
C’est donc un dernier appel du pied que la FNESI et les 91 000 étudiants en soins infirmiers lancent à madame Touraine et son ministère afin de mettre fin à leur immobilisme !”
Rédaction ActuSoins (source communiqué de presse)
Selon le président de la CSMF, Jean-Paul Ortiz, la ministre de la Santé aurait accepté de repousser de près de deux semaines le timing initialement fixé pour la négociation et l’examen de la future loi de Santé par le Parlement.
Si le ministère confirmait l’information, la dead line initialement fixée au vendredi 13 février deviendrait un point d’étape. Cela laisserait ainsi le temps aux nombreux amendements parlementaires de parvenir en Commission des Affaires sociales qui se réunirait, selon ce nouveau calendrier, pour examiner le projet le 24 mars.
Toujours selon la CSMF, le vote en séance à l’Assemblée nationale serait donc prévu à la mi-avril. Et les sénateurs se pencheraient sur le texte en juin.
Durant ces 15 jours de délai, les six groupes de travail formés pour réécrire certains chapitres de la loi refusés par les libéraux devaient continuer à se réunir (source Egora)









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