Iatrogénie médicamenteuse : les pratiques en question

Iatrogénie médicamenteuse : les pratiques en question

Le risque de iatrogénie médicamenteuse augmente avec l’âge et la polypathologie. Dans une majorité des cas, elle est évitable. Au-delà des bonnes pratiques professionnelles et du bon usage du médicament, c’est aussi la concertation pluriprofessionnelle et la culture de la déclaration qui peuvent améliorer l’existant.

Iatrogénie médicamenteuse : les pratiques en question
© iStock/illubettina

Face à l’enjeu de santé public qu’elle représente – 128 000 hospitalisations et 8 000 à 12 000 décès par an –, la iatrogénie médicamenteuse fait l’objet d’une réglementation de plus en plus exigeante. Mais le combat est de longue haleine car le risque de iatrogénie médicamenteuse est multifactoriel : il regroupe tous les effets indésirables provoqués par les médicaments, en dehors d’un mésusage volontaire. Dans 50 à 70 % des cas, ces événements seraient évitables, car émanant de soins inappropriés : suivi médical insuffisant, mauvaise gestion des traitements, information et communication inappropriée…


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