Chaque année, la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) fait un état des lieux sur les études menant aux professions paramédicales. L’enquête qui révèle qu’en 2014, 90 976 étudiants en soins infirmiers étaient recensés en France, montre aussi que ces derniers ont tous types de profils.
L’enquête s’est basée sur une collecte de caractéristiques individuelles des étudiants, directement renseignées par ces derniers, et par des données relatives à la formation, demandées aux établissements.
C’est ainsi que la DRESS estime à 90 976, le nombre d’étudiants en soins infirmiers pour l’année 2014, répartis dans le public (269 établissements) et dans le privé à but non lucratif (59 établissements).
Des étudiants aux profils variés
Toutes années confondues, les ESI ont un statut initial d’étudiant à 69%, d’ apprenti à 0,2%, de salarié du privé ou bénéficiant d’un CIF (Congé Individuel de formation dans le privé) à 2,9%, d’agent de la fonction publique ou bénéficiant d’un (CFP) congé de formation professionnelle à 7%, ou de demandeur d’emploi à 20,9 %.
Parmi ces étudiants, 1257 ont bénéficié d’un allégement ou réduction de scolarité (suite à VAE partielle ou hors VAE). C’est le cas des personnes qui par exemple ont déjà, par le biais d’une autre formation, validé certaines unités d’enseignement du programme.
Concernant l’âge des ESI (voir tableau ci-contre pour tous les âges et les précisions), 36,1 % des étudiants de première année ont moins de 20 ans. 0,3% ont 50 ans et plus .
Concernant le niveau d’études à l’entrée en IFSI : Parmi tous les étudiants, 75,3 % ont comme diplôme le plus élevé le baccalauréat. Mais là encore, les profils sont très variés, car pour les 25% restant, les étudiants peuvent avoir un niveau validé de fin d’études primaires (0,2 %) à un doctorat (0,1%).
Une répartition hommes/ femmes toujours inégale,
La répartition hommes/femmes dans les études menant à la profession n’est toujours pas paritaire. Ainsi, seuls 15 290 hommes faisaient partie des 90 976 étudiants en soins infirmiers.
Et dans les spécialités, ce n’est pas mieux… Les étudiants hommes”puericultrices” ne représentaient en 2014 d’ailleurs que 21 personnes parmi les 1421 professionnels en école de puericulture.
Pour les étudiants Infirmiers Anesthésistes, on s’approche néanmoins de la parité, avec 394 hommes recensés sur 1100 étudiants. Il n’en est pas de même pour les étudiants infirmiers de bloc opératoire, puisque les hommes ne réprésentaient que 65 personnes sur 468 étudiants selon les chiffres recueillis sur 2014.
Pour les cadres de santé, idem : Seuls 255 hommes suivaient en 2014, le cursus pour devenir cadre alors que le nombre total d’étudiants s’élevait à 1564 personnes.
Peu d’accès à la VAE
Parmi tous les étudiants, seuls les étudiants cadres de santé (39), les étudiantes infirmières puéricultrices (3) et les étudiants en soins infirmiers ont pu bénéficier d’une VAE en 2014 (1257), leur permettant de valider la formation sans suivre l’enseignement dans son intégralité.
Rédaction ActuSoins
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Il y a un problème peu abordé par l’article malheureusement, à savoir les modalités de recrutement des futurs infirmiers.
Quand va-t-on ?
1°/ SUPPRIMER EN URGENCE LE RECRUTEMENT VIA PARCOURSUP des futurs IDE. Certains candidats, je suis désolé, n’ont pas le savoir-être pour évoluer dans la santé, quel que soit le métier (AS/ASH/IDE etc). Certains candidats ne doivent pas être à proximité de patients et je pèse mes mots.
2°/ Revoir le canal de recrutement des profils déjà expérimentés & qualifiés, je pense aux AS/Auxiliaires pur. Est-il normal de mettre au même niveau un AS qui a 5 ans d’expérience pro avec un candidat qui n’a jamais bossé dans la santé ? Non, absolument pas.
3°/ Mettre en œuvre un véritable parcours de formation continue, en s’inspirant des bonnes pratiques qui ont marché dans d’autres secteurs d’activité (l’informatique, l’ingénierie, l’artisanat) avec la création de formations en continue en digital-learning/ en apprentissage hybride. Un AS peut par exemple suivre des formations à distance en biologie, en droit à la santé etc le temps d’intégrer un IFSI et développer de nouvelles compétences.
Le système actuel est trop archaïque, je suis désolé, avec une homogénéisation des profils recrutés en IFSI. Profil type de l’étudiant en IFSI ?
– Bac S
– Jeune femme 17/20 ans
– 0 expérience dans le soin (par rapport à l’âge)
Il faut que ça change, on ne peut pas mettre des bâtons dans les roues à des profils expérimentés qui souhaitent évoluer (absence de financement) et placer un tapis rouge à des bacheliers. Il y a un risque à terme de sclérose de compétences.
Faut changer ça illico presto. Merci aux directeurs/directrices d’IFSI de faire remonter sous peine de voir vos structures être absorbés par des organismes qui utiliseront d’autres méthodes de travail et plus pragmatiques.
Je suis infirmier nouveau programme, J’ai été dans la première promo de 2009 à Reims.
Je peux vous dire que je suis en poste maintenant et que je suis ni plus ni moins compétent qu’un infirmier ancien programme. Faut pas croire, une bonne partie du savoir s’acquière sur le terrain auprès de nos collègues infirmiers, aides soignants et autres. En ce qui concerne les MSP, je suis bien content qu’il n’y en ai plus !!!! Maintenant les “petites ide” étroitent d’esprit qui fustigent les nouveaux programmes sont certainement des frustrées du pouvoir qui n’ont plus la main mise sur les étudiants grâce aux msp !!! En plus, ce sont des IDE fatiguées qui n’ont plus envie de bosser et font de la merde en service. Courage aux étudiants, soyez fort, croyez en vous !!!!!! Et il y a quand même des IDE sympas et intelligents qui prennent correctement en charge les étudiants et qui aime vraiment leur boulot
en meme temps quand on voit certains (certaines) stagieres … il y a ou se poser des questions …
Et quand on voit l’encadrement auquel on à droit parfois ça fait peur aussi pourtant ça fait parti des compétences de l’infirmier… À croire qu’ils ne sont jamais passés par la…
Concernant la fin de l’article, il est évident qu’il ne peut y avoir de VAE pour le diplôme d’IADE puisqu’il y a des exclusivités de compétences qui ne peuvent donc être exercées sans être passé par l’école et la validation du diplôme. Pour la profession IBODE, c’est difficile également même si cela tend à être mis en place car beaucoup d’IBO ne travaillent pas sur des blocs pluridisciplinaires et pour compléter les connaissances de chacun cela parait compliqué à organiser pour les écoles.
Comment tu te fais clasher Sachem Siouxx ah ah #pas dhumourlesgens
En tout cas c’est sympa de nous encourager…. –‘
Continuez! Que la réussite soit avec vous ?
Sachem Siouxx pas entant qu’étudiant mais en tant que pro depuis quinze ans issus de la première formation laisseez moi vous dire que votre discours est puéril et sans fondement je voudrais voir vos capacités si vous retourniez sur les bancs aujourd’hui.
des futurs chômeurs !
Je sais pas qui ils sont mais a mon avis ils sont sourds a 80 % des eide. La sonnette des patients ils ne l entendent jamais
Et triste constat il y en a 2 sur 10 auxquels je confierais ma vie.j ai peur de vieillir et d etre malade.signe une vieille ide
C’est tous des fainéants qui ne sauront jamais bosser car ils n’ont pas de msp! 🙂
C’est clair…. étudiante 1ère année j’ai une collègue de 2nd année qui a dut subir pendant 10 semaines la méchanceté et le manque de respect des professionnels qui l’encadraient. … ça été une horreur , elle s’en ai rendu malade à en vomir tous les matins…. alors oui c’est vrai qu’on peut être par moment un peu mou ou vous donner l’impression de ne rien capter mais il ne faut pas oublier qu’on est la pour apprendre et que la formation se fait sur 3ans et non sur 1 stage alors un peu de tolérance ne serait pas de trop
Et puis je sais pas où vous avez pondu qu’on avait toute les vacances scolaire car perso c’est pas mon cas!!! Les prochaines d’ailleurs je serai en stage! Et puis niveau examen ça m’aurait sûrement plut de pouvoir valider quasi chaque mois à chaque compétence ce qui n’est pas notre cas!
… Dit l ancien qui croit que son diplôme vaut plus que les autres…
Parce que c’est vrai que ce sont les étudiants qui choisissent le déroulement et les épreuves de leur formation . Avant de nous critiquer ne vaudrait il mieux pas remettre en question les Ifsi et la prise en charge des infirmiers en stage ?
Comment demander à certains “anciens” de se remettre en question en quinze ans de carrière je n’en ai pas connu beaucoup
J aimerai vous voir apprendre la quantité de travail qu’on a, niveau licence… Car même si on n’a pas la pression de la msp on a tout de même une pression constante de la quantité de cours à ingurgité…
mais les cours à ingérer étaient les mêmes sous l’ancien diplôme, on bossait même pls car on avait pas toutes les vacances scolaires qu’il y a maintenant, vous avez quoi à apprendre en plus maintenant si ce n’est l’évolution des traitements qu’il y a eu, vous dites niveau licence mais qui s’est battus pour que le de soit reconnu à ce niveau là pas les générations de maintenant mais les générations de l’ancien diplôme qui faisaient un peu plus de trois ans d’études alors azrrêtez de vous pavaner avec votre nveau licence, nous aussi on l’a car heureusement on nous a donné le choix de pouvoir l’avoir. Je vous signale que nous aussi on avait des examens tout au long de l’année qu’il fallait validé pour passer en année supérieure en plus de vqlider ses deux msp et à la fin des trois ans on avait un gros examens pouvant tomber sur n’importe quoi et si vous vous plantiez à la question sur la transfusion c’était éliminatoire d’office et ce gros examens de 4 heures c’était une autre pression que les petits examns. Quand je vois ma nièce dans son ifsi ils faisaient la plupart des examens chez eux, facile pour les réponses en réflichissant un peu avec toute l’aide des bouquins et ds autres
Si les Ide de l ancienne génération sont des professionnels hors pairs alors ils n auront pas de mal à faire passer des MSP aux étudiants qu ils doivent former au cours de leur stage?
N’importe quoi il faudrait aussi que les anciens se remettent au goût du jour et encadrer les stagiaires en montrant et expliquant les pratiques.