“Il n’est pas tolérable que les étudiants soient mis en danger. Les soignants, étudiants comme professionnels, doivent bénéficier du même accès au matériel inhérent à leurs activités, ainsi que la possibilité de disposer de modalités de dépistage en cas de symptômes relatifs au virus SARS-CoV-2“, indiquent les fédérations dans un communiqué commun.
“Dans ce contexte où les situations lourdes sont omniprésentes, nous alertons les pouvoirs publics sur les risques que la situation peut engendrer sur la santé mentale fard étudiants et des professionnels de santé. Il est nécessaire d’assurer le développement des dispositifs d’accompagnement et de soutien existants ainsi que d’en assurer une information la plus large possible auprès des étudiants“, ajoutent-elles.
Malgré la fermeture des établissements d’enseignement supérieur, “la continuité pédagogique doit être maintenue pour tous les étudiants tout en prenant en compte leurs situations personnelles, tant sur le plan social que médical. Un étudiant mobilisé pour soutenir le système de santé ne doit pas être pénalisé dans sa formation“, expliquent les associations.
Les étudiants demandent aussi que “l’implication exceptionnelle” des étudiants soit “cadrée et valorisée sur tout le territoire“.
Les étudiants en soins infirmiers : des étudiants, pas des remplaçants
Ce communiqué intervient alors que certains étudiants, notamment ESI, témoignent de dérives sur leur lieux de stages.
“Une étudiante de ma promotion fait un stage et au lieu d’être stagiaire, on l’a positionnée sur un poste ASH car les ASH du service ont fait valoir leur droit de retrait“, fait savoir en message privé à ActuSoins, une étudiante en soins infirmiers.
Une autre en 3e année nous dit qu’elle effectue “un travail déguisé d’Aide-soignante“. “Normalement, un stage est un stage, pas un remplacement d’agent manquant“, rappelle-t-elle. “Les équipes sont étonnées, elles pensent en général qu’on a pris un remplacement rémunéré car nous faisons le job, mais non, il s’agit d’un stage, avec des indemnités de 28 à 50 euros par semaine selon l’année d’étude!“, martèle-t-elle.
“Certes, nous participons au fonctionnement du service et nous sommes prêts à aider au maximum en cette période de crise, mais nous devons valider nos stages et nos compétences!“.
Dans un entretien accordé à ActuSoins, Félix Ledoux, président de la Fnesi, expliquait hier : ” Dans les faits, nous demandons à tous les étudiants de nous faire remonter des situations problématiques allant à l’encontre de la légalité. Nous en informons ensuite les Agences régionales de santé (ARS) concernées, qui sont très à l’écoute de ce type de situation.“
Rédaction ActuSoins
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