C’est par un mail du 20 novembre, précisent les syndicats, que le directeur général a convoqué ces instances, la réforme devant obligatoirement être présentée aux représentants du personnel lors d’un CHSCT Central puis d’un CTE Central, prévu pour le 24 novembre et repoussé finalement au 30.
Cette précipitation, alors que les services gèrent l’après 13 novembre, a fortement déplus aux six syndicats (CGT, Sud, FO, CFTC,CFE-CGC et UNSA) qui “ont demandé un moratoire pendant l’état d’urgence” et exigent “toujours le retrait” du projet et “des recrutements à la hauteur des besoins”.
Dans un communiqué, les syndicats critiquent la grande équipe qui devrait être mise en place en en 2016 : ” c’est imposer à tous les soignants d’alterner 15 jours du matin avec 15 jours d’après-midi. C’est perturber la vie personnelle et familiale de tout ces agents. C’est réduire encore le temps de transmissions, donc augmenter le risque d’erreurs médicales”.
“Marisol nous fait l’aumône pendant que Martin Hirsch nous fait les poches”
“Marisol Touraine nous fait l’aumône, pendant que Martin Hirsch nous fait les poches !!!”, s’offusque l’intersyndicale.
“Cette aumône de trois millions (des primes exceptionnelles pour les soignants présents le 13 novembre, NDLR), c’est aussi se moquer de nous, alors que le plan Hirsch, c’est 30 millions d’économies sur le dos du personnel. Comment parler de reconnaissance dans ces conditions ?”, ajoutent les syndicats.
Ils rappellent que l’AP-HP “a annoncé un excédent de 40 millions en 2015” mais “va devoir faire 142 millions d’économies”.
Rédaction ActuSoins (source communiqué de presse)
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