L’Assemblée nationale demande un statut pour les enfants de soignants morts du Covid-19

L'Assemblée nationale a adopté hier une proposition de résolution  "témoignant de le reconnaissance nationale à tous les soignants et portant création d'un statut pour les enfants de soignants décédés du Covid-19". 

L'Assemblée nationale demande un statut pour les enfants de soignants morts du Covid-19

© Assemblée Nationale

La chambre basse invite ainsi le gouvernement à considérer la création d'un statut spécifique de reconnaissance nationale pour les enfants de soignants décédés du Covid-19 sur le modèle du statut de pupille de la Nation. 

Cette proposition avait déjà été formulée par le député François Jolivet (LREM) fin avril. Elle a également été plébiscitée par l'Ordre national des infirmiers. 

"Les infirmiers ont été en 1ère ligne durant toute l’épidémie. Ils ont pris des risques importants pour prendre en charge les patients, parfois sans les équipements de protection nécessaires en quantité suffisante. Certains ont malheureusement perdu leur vie. Ils méritent la reconnaissance de la Nation, et l’Ordre National des Infirmiers plaide depuis plus d’un mois pour que les enfants de professionnels de santé décédés puissent accéder aux bénéfices du statut de pupille de la Nation. C’est désormais acquis et nous nous réjouissons que le travail réalisé pour soutenir cette proposition puisse bénéficier aux familles concernées", réagit Patrick Chamboredon, président de l'Ordre national des infirmiers, dans un communiqué. 

Maladie professionnelle

L'Assemblée nationale a également adopté la reconnaissance du Covid-19 comme "maladie professionnelle", avec une procédure simplifiée et ouverte à tous les soignants, qu'ils exercent en établissement de santé ou en libéral. 

"Ces mesures font bien sûr écho à la reconnaissance de l’implication et l’engagement des infirmiers et de tous les professionnels de santé durant la crise sanitaire. Il s’agit désormais d’aller plus loin en reconnaissant la contribution réelle des infirmiers au système de soins. Le Ségur de la Santé, auquel l’Ordre National des Infirmiers participe, doit être l’occasion de travailler à une revalorisation globale de la profession infirmière : compétences, carrière, salaires… », ajoute Patrick Chamboredon. 

Rédaction ActuSoins

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