Mobilisation des étudiants en soins infirmiers : des revendications entendues, selon la Fnesi

Des délégations d'étudiants en soins infirmiers ont pu être reçues la semaine dernière par des élus dans chaque région pour exprimer leurs revendications. Cette disponibilité représente un "grand pas" pour les étudiants, fait savoir la Fnesi (Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers).

Les étudiants en soins infirmiers s'étaient mobilisés devant les 12 conseils régionaux pour dénoncer des "frais illégaux" dans les IFSI, rappelle-t-on. 

"Des régions ont su se démarquer et faire preuve à la fois d'ambition politique et de réactivité face à l'urgence du sujet", indique la Fnesi dans un communiqué. Ainsi, la région Île-de France, présidée par madame Valérie Pécresse "s'est immédiatement positionnée contre les frais complémentaires exercés par les instituts".

"Elle a ainsi clairement assumé sa responsabilité de tutelle financière de la formation en soins infirmiers et entreprend des mesures immédiates pour rappeler les instituts que ce n'est en aucun cas aux étudiants de payer les frais pédagogiques", estime la fédération étudiante. 

Même point de vue côté région Grand-Est : monsieur Jean Rottner, son président, a annoncé aux étudiants, la suppression immédiate des leurs frais complémentaires. 

Note d'instruction à l'ensemble des universités

La Fnesi salue par ailleurs "l'efficacité et la rapidité d'exécution du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation", qui "dès lundi après-midi - le jour de la mobilisation, ndlr - a communiqué une note d'instruction à l'ensemble des universités pour rappeler que chaque étudiant.e en soins infirmiers doit être inscrit.e à l'université et bénéficier des mêmes droits que les autres étudiant.e.s", sans avoir à débourser de frais supplémentaires. Par conséquent, "ces frais doivent être supprimés immédiatement", explique la Fnesi. 

Des éléments "rassurants" relatifs aux bourses régionales ont également été rapportés, sur l'ensemble du territoire. Un travail devrait se poursuivre sur la questions des délais de versement des bourses. 

Alors que la Fnesi salue "des éléments positifs", elle nuance néanmoins. "La problématique majeure responsable de la colère des étudiant.e.s, les frais complémentaires illégaux, n'a pas encore été résolue. La préconisation des ESI ne peut plus durer, les pressions créées entre les étudiant.e.s et les administrations doivent cesser : la situation est urgente", dénonce-t-elle. 

Rédaction ActuSoins

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