Après 10 mois d’existence, quel bilan tirez vous de vos actions ? Après seulement 10 mois d’existence, c’est toujours beaucoup de travail, peu de moyens mais des gens motivés et disponibles. Et de la motivation, il en faut pour contrer les moyens financiers démesurés de l’ordre infirmier, qui vit à crédit.
Au delà de la gestion actuelle de l’Ordre infirmier, quels arguments de fond avancez-vous pour vous opposer à tout ordre professionnel ? Notre haine des ordres professionnels vient du fait que ces organismes ont des pouvoirs extraordinaires. Normalement, les pouvoirs législatif(s), judiciaire et exécutif sont censés être contrôlés les uns par rapport aux autres. Les ordres, eux, cumulent ces trois pouvoirs. Ce genre d’organisation se retrouve juge et partie, et peut devenir incontrôlable avec des abus constatés tous les jours. Le slogan de RESILIENCE est clair : “Avec ou sans cotisation, l’ordre infirmier, c’est non!” Nous appelons depuis le début à la désobéissance civique, que la cotisation soit à un euro ou à 75 euros.
Mais le soutien que vous rencontrez, notamment des parlementaires, ne vient-il pas d’une volonté de contrôler les infirmiers, et de les maintenir sous une autorité médicale ? L’ordre est issu d’une proposition de loi d’initiative parlementaire, parlementaires qui ont subi le lobbying des “illuminés de la profession”. Les parlementaires dont beaucoup sont médecins ou chirurgiens ont certainement eu peur de l’autonomie qui pourrait être accordée aux infirmières, c’est certain. Les médecins restent les leaders du monde de la santé et veillent jalousement à leurs intérêts. La preuve : les nouvelles règles de gouvernance à l’hôpital où le médecin chef de pôle est devenu tout puissant. Le jour où l’on aura 70 IDE à l’Assemblée ou au Sénat, le rapport de force pourra enfin être modifié. En attendant, il faut que les plus de 500 000 infirmiers prennent conscience de leur poids électoral et l’utilisent le moment venu pour faire pression sur les politiques, en exigeant des changements.
N’’est on pas face à une certaine hypocrisie de l’État, qui confie ses missions régaliennes à l’ordre pour ensuite se plaindre du coût élevé de la cotisation ? L’ État est hypocrite depuis le début, il veut faire gérer par une structure de droit privé les missions qui lui étaient dévolues avant . Cependant, à part gérer des fichiers qui ne sont pas à jour, je ne vois pas beaucoup d’autres actions. Ça m’étonnerait que l’ État ait dépensé 38 millions d’euros (le budget annuel de l’Ordre infirmier, ndlr) uniquement pour les IDE…
En attendant, la profession est totalement inaudible. Vous voulez supprimer l’ordre infirmier, mais quelle alternative proposez-vous ? Nous sommes contre les ordres, mais nous sommes pour une structure permettant de valoriser la profession. On aimerait renforcer ce qui existe, notamment le Haut Conseil des Professions Paramédicales (HCPP) en redistribuant les rôles, les missions et des moyens. Je suis pour qu’on discute d’un véritable socle commun sur des propositions qui intéressent véritablement les IDE au quotidien. La profession infirmière a malheureusement passé son temps à se tirer dans les pattes.
Quelles sont vos actions à venir ? Tout d’abord, nous organisons notre première Journée Nationale le 20 mai prochain à Strasbourg. On continue l’envoi massif de courriels aux députés et sénateurs. On ne baissera pas les bras tant qu’on aura pas au minimum une proposition de loi validée/votée. Nous ne lâcherons rien. La demande initiale reste l’abrogation, mais nous ne sommes pas naïfs : Si demain la proposition de loi de Yves Bur passe, l’ONI est mort. Il faut aussi que les libérales contre l’ordre règlent leurs compte(s) avec leurs syndicats. Nous appelons également à l’arrêt de l’encadrement des étudiants en soins infirmiers et l’arrêt de toute participation aux jurys, jusqu’à l’abrogation, même partielle, de l’ordre. Sur le plan juridique, nous avons déposés plusieurs plaintes dans plusieurs endroits de France (Strasbourg, Lyon,…) à l’encontre de responsables ordinaux pour des motifs divers. Le point commun des courriers qu’on reçoit est souvent l’utilisation de leviers syndicaux et ordinaux pour défendre des intérêts personnels. Bonne façon de limiter la concurrence pour les libéraux affiliés à l’Ordre… Dans le même ordre d’idée, il y a des élus ordinaux, infirmiers généraux notamment, qui passent leur temps à parcourir les couloirs de leurs hôpitaux pour pister les infirmières non inscrites… Toutes ces procédures vont prendre du temps, mais nous avons les preuves matérielles de tout ce que nous avançons.
Propos recueillis par Thomas Duvernoy
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contre l’ordre infirmier, contre les ordres paramédicaux, soyons encore plus nombreux à lutter …
Chers(es) collègues, chers amis(es),
comme nous venons tous de le constater ironiquement, le gouvernement pourtant “droit dans ses bottes” vient de reculer – une fois de plus – face à la bronca des députés (de son propre camp politique) qui se sont très vite inquiétés de la mauvaise humeur de leurs concitoyens (à moins d’un an des élections) dans l’enlèvement médiatisé des panneaux routiers de signalisation/radars fixes …
Comme nous venons de le constater aussi ironiquement, le gouvernement toujours “droit dans ses bottes” a aussi reculé sur la loi HPST dont les modifications ont été adoptées par les députés hier après midi, députés qui ont – là aussi – usé de leurs relations puisque pour beaucoup d’entre eux – médecins ou chirurgiens – directement/personnellement concernés par le sujet … ainsi la loi HPST pourtant voté il y a deux ans a été vidée de sa substance principale et, par exemple, les médecins n’iront pas exer cer dans les déserts médicaux préférant y installer des maisons de santé (où ils se déplaceront malgré tout mais au cas par cas et au tarif du secteur 2, s’il vous plaît), autre exemple : les blocs opératoires qui étaient visés comme dangereux pour la population par manque d’activités sont soudainement redevenus fiables … les médecins et autres chirurgiens ayant un poids non négligeable au Sénat et à l’Assemblée Nationale et surtout ayant aussi un poids important puisque “relais d’opinion privilégiés”.
Comme nous venons encore et toujours ironiquement de le constater, le député Bur – non par manque de courage – vient de se faire retoquer à l’Assemblée Nationale puisque le lobby des médecins ordinaux et autres chirurgiens/pharmaciens du même acabit a rejeté – pour des motifs tous aussi loufoques les uns que les autres son amendement visant à réduire le champs d’application des ordres paramédicaux.
Nous sommes 510 000 inf irmiers en exercice dont au moins 85% refusent toujours après plus de 4 ans, de nous soumettre à l’ordre infirmier qui est dans une situation des plus désastreuses sur tous les plans, malgré un semblant d’agitation / course contre la montre avant la date fatidique du 30 juin 2011, voulue par une de ses banques : la BRED.
Avec nos amis et collègues kinés et pédicures, nous dépassons les 600 000 professionnels de santé qui sont directement concernés par ces ordres paramédicaux, ordres que nous continuerons de rejeter pour une très forte majorité d’entre nous, quoiqu’il arrive, le corps médical est composé d’environ 240 000 membres, nous sommes – réunis – deux fois et demie plus nombreux, donc théoriquement deux fois et demie plus puissants encore dans notre capacité à faire plier les députés qui n’ont qu’une chose en tête : se faire réélire dans un an …
Il est donc clair et évident que si nous nous mobilisions – en masse sur l es sujets ordinaux – nous n’aurions aucune difficulté à faire entendre définitivement raison aux décideurs politiques de tous bords qui ne le sont que par la volonté du peuple électeur, à commencer par les quelques 600 000 paramédicaux qui auront la possibilité de les remettre en question, 600 000 électeurs qui – comme les médecins – sont autant de relais d’opinion privilégiés, au contact nous aussi de la population …
Alors dès aujourd’hui, que vous soyez contre les ordres par philosophie ou tout simplement par refus de devoir acquitter une taxe professionnelle de plus pour pouvoir exercer, prenez vos responsabilités et écrivez par lettre ou par courriel à votre député et à votre sénateur pour – qu’enfin – nous puissions être débarrassés une bonne fois pour toutes de ces ordres malfaisants qui sont un frein au développement de nos professions …
L’ordre infirmier aurait pu être anéanti plus rapidement si – plus nombreux que nous ne le sommes déjà à nous mobiliser – nous avions été plus nombreux à écrire aux parlementaires pour leur faire part de notre refus Ethique et Citoyen de finir sous la coupe des ordres paramédicaux.
Les listes nominatives des députés et des sénateurs sont facilement accessibles soit sur le site de RESILIENCE (www.syndico.exprimetoi.net ), soit directement sur les sites de l’Assemblée Nationale ( http://www.assemblee-nationale.fr/qui/ ) ou du Sénat ( http://www.senat.fr/somelus.html ) …
Afin que l’ensemble des parlementaires soient informés, nous vous demandons de contacter celui ou celle, ceux ou celles, dont le nom commence par votre lettre alphabétique de patronyme et de renouveler vos envois une ou deux fois par semaine, de préférence le mardi et le jeudi.
C’est tous ensemble que nous parviendrons à renvoyer ces ordres paramédicaux de là où ils n’auraient jamais du sortir : la poubelle de l’Histoire !
Les membres du conseil syndical et les adhérents/sympathisants à RESILIENCE vous remercient, par avance, de votre mobilisation.syndicat RESILIENCE
les derniers chiffres connus de l’oni :
environ 92 000 inscrits au fichier sur 510 000 professionnels infirmiers depuis 2008 dont 30 à 40 % de non cotisants, soit seulement 1 000 de plus depuis le 01 mai 2011 …
sachant que l’oni a bâtit un budget 2011/2012 déficitaire et complètement loufoque sur la base de 300 000 cotisants sonnants et trébuchants sur un an …
7 000 euros brut est le salaire moyen d’un cadre qui travaille au siège de l’oni, trois fois le salaire d’une IDE qui débute …
68 000 euros est la somme annuelle forfaitaire qui a été renouvelée dans le budget 2011/2012 et qui est versée intégralement au CH de Versailles en dédommagement financier de la mise à disposition de la présidente actuelle …
50% des quelques plus de 3000 conseillers ordinaux n’ont pas été renouvelés au bout de 3 années de mandat, ils deviennent donc illégitimes et comme nous (qui refusons d’adhérer / cotiser) ils deviennent illégaux dans l’accomplissement des actes ordinaux qu’ils valident …
800 000 euros est la somme – non inscrite au budget 2011/2012 de l’oni – qui est nécessaire à l’organisation des élections qui auraient dûes, comme pour tous les autres ordres médicaux et paramédicaux qui respectent ces délais réglementaires, avoir lieu avant le 24 avril 2011 …
60% des cotisants à jour sont des IDEL qui n’ont pas d’autre choix que de se soumettre sous peine d’être déconventionnées par les CPAM à la demande de l’oni et donc de ne plus recevoir de salaire …
39 jours est le délai avant la date fatidique du 30 juin 2011, date à laquelle la BRED devrait fermer le robinet du crédit, robinet limité à 10 500 000 euros …
20 000 000 euros est la somme totale dépensée par l’oni en seulement deux années de fonctionnement, somme dont la moitié provient des cotisations et la moitié provient du crédit accordé par la BRED …
52 est le nombre des cnoi qui ont validé les décisions de l’oni lors des réunions du cnoi et qui sont donc – de facto – co responsables de l’état financier, statutaire et moral désastreux dans lequel se trouve l’oni actuellement …
90% est le chiffre permanent d’infirmières qui ne cotisent pas à l’oni (balance des entrées /sorties) …
http://www.syndico.exprimetoi.net
à l’occasion du cnoi extraordinaire de ce 31 mai 2011 (qui restera dans les anales, avec un seul “n” svp) RESILIENCE souhaite une excellente réunion aux conseillers nationaux et (au cas ou elle serait remplacée) remercie la présidente Leboeuf de son soutien appuyé à la lutte contre l’ordre infirmier …
pour des raisons techniques et par manque de temps, la diffusion de la newsletter spéciale Vierzon est reportée à la semaime prochaine, la newsletter n° 22 du 01 juin 2011 est reportée au lundi 06 juin 2011 …
nous sommes désolés pour ces contres temps mais nous ne pouvons à la fois être au four et au moulin contrairement à d’autres qui sont payés à temps plein pour se réunir et se taper dessus …
RESILIENCE – syndicat infirmier contre l’ordre
communiqué du 14 mai 2011 : RESISTER
l’oni ayant concocté un kit ordinal de recrutement à l’usage de ses conseillers ordinaux afin d’améliorer leurs performances en la matière,
l’oni – par le biais de certains de ses dirigeants en position dominante dans certains établissements de part leur qualité professionnelle – ces mêmes dirigeants obligeant et/ou incitant fortement les IDE en poste à adhérer/cotiser alors que les deux démarches sont totalement distinctes dans les textes réglementaires,
l’oni se faisant communiquer les listes d’IDE dans plusieurs départements alors que le décret relatif à l’inscription au tableau ordinal n’est toujours pas paru au Journal Officiel,
l’oni ayant publié et diffusé largement son code de déontologie en l’utilisant comme base de fonctionnement au sein des commissions départementales dites de « conciliation », alors que le décret n’est pas paru au Journal Officiel,
RESILIENCE – syndicat infirmier contre l’ordre – demande aux infirmiers et infirmières de continuer à résister à l’oni sous toutes ses formes,
RESILIENCE – syndicat infirmier contre l’ordre – demande aux infirmiers et infirmières qui seraient contraintes (notamment par les méthodes abusives de certains conseillers ordinaux en position dominante) à s’inscrire de ne pas joindre le paiement lors de l’envoi du dossier d’inscription et d’attendre tranquillement l’agrément ordinal avant d’envoyer le paiement correspondant,
http://www.syndico.exprimetoi.net
encore une fois les élus non renouvellés en avril 2011 sont devenus – de facto – illégaux et illégitimes dans leurs actes ordinaux …
le nombre de sièges à pourvoir est proportionnel au nombre d’inscrits en cas d’élections, on comprend mieux pourquoi l’oni joue la montre sur les plans électoral et financier …
mais c’est franchement en pure perte car jamais ils ne pourront rattraper leurs 10 500 000 euros de dettes (plus certainement) et la BRED devra bien se rendre à l’évidence le 30 juin 2011 …
maintenant c’est pas le moment de baisser les bras !
alors à vos claviers !
RESILIENCE – syndicat infirmier contre l’ordre
communiqué du 23 mai 2011 : l’oni force les inscriptions !
suite au sursis accordé par la BRED à l’oni jusqu’au 30 juin 2011, mettant à disposition de l’oni une ligne de crédit de 10 500 000 euros,
suite aux déclarations apaisantes de monsieur le ministre de la Santé dans la nuit du 18 au 19 mai 2011 à l’Assemblée Nationale, en faveur de l’oni,
suite à la course contre la montre engagée par l’oni pour engranger le maximum d’inscriptions avant le 30 juin 2011 afin de donner des gages aux pouvoirs publics et à ses banques,
suite aux rumeurs, jusque là tenues confidentielles par RESILIENCE, rumeurs faisant allusion « aux inscriptions forcées » par l’oni de professionnels infirmiers ayant envoyé des dossiers incomplets ou pièces manquantes,
RESILIENCE – syndicat infirmier contre l’ordre – affirme détenir les preuves formelles de ce processus honteux et inique, à l’image des habitudes non respectueuses des règles de l’oni,
RESILIENCE – syndicat infirmier contre l’ordre – dénonce ces pratiques et annonce en avoir référé à la CNIL (pour information), comme cela avait été fait par le CODI en 2009 sur le dossier d’inscription, afin d’obliger l’oni à respecter les droits des infirmiers,
RESILIENCE – syndicat infirmier contre l’ordre – se réserve le droit de donner une suite juridique à ces manquements graves au respect des règles en la matière,
RESILIENCE – syndicat infirmier contre l’ordre – rappelle que les conseillers ordinaux ont été élus pour 3 ans, par moitié renouvelable en avril 2008 et que 50% d’entre eux sont entachés d’illégitimité de par la non organisation de ces élections dans les délais impartis, rappelle que le coût de ces élections obligatoires n’a pas été provisionné sur les budgets 2010/2011 et 2011/2012,
RESILIENCE – syndicat infirmier contre l’ordre – demande aux infirmières qui auraient subi des inscriptions forcées de prendre contact à l’adresse @ suivante : alloresilience@hotmail.fr
http://www.syndico.exprimetoi.net le site/forum @ de RESILIENCE
RESILIENCE – syndicat infirmier contre l’ordre – est à la recherche d’IDE qui ont reçu des courriers ou courriels de relance inscription/adhésion de la part de l’oni dans les départements 84 et 41
vos renseignements seront traités dans la plus totale confidentialité et devront être envoyés à :
alloresilience@hotmail.fr
merci, par avance, de votre aide précieuse dans la lutte contre l’ordre infirmier …
RESILIENCE – syndicat infirmier contre l’ordre
communiqué du 20 mai 2011 : l’oni agonise …
comme suite à la mascarade dans la nuit du 18 au 19 mai 2011, à l’Assemblée Nationale, ayant eu pour résultat le rejet de l’amendement Bur à la demande du ministère de la Santé, après que le député Yves Bur ait courageusement refusé de retirer son texte – malgré les pressions de son camp politique – avec le soutien des députés de l’opposition parlementaire,
comme suite aux arguments en faveur du maintien de l’oni avancés par certains députés à cette occasion, députés qui manifestement demeurent sourds au rejet par plus de 450 000 professionnels infirmiers qui ne veulent définitivement pas d’un ordre infirmier dans notre pays, députés qui devront rendre compte devant leurs électeurs de ce positionnement autiste,
comme suite aux affligeants courriers d’ordres infirmiers étrangers adressés notamment au président de la République et demandant le maintien d’un ordre infirmier en France (de quoi se mêlent-ils ?),
comme suite à la baisse de la cotisation annuelle, cotisation qui ne manquera pas d’être considérablement revue à la hausse dès que l’occasion se présentera, l’oni étant maintenant arrivé à plus de 10 millions d’euros avoués de dettes, mais combien réellement ?
comme suite au nombre insignifiant de nouveaux inscrits depuis le 01 mai 2011, date à laquelle l’oni avouait honteusement 91 000 adhérents mais dont 30 à 40% refusent toujours de cotiser ou de renouveler leur cotisation, le fichier ordinal n’étant pas plus fiable que le fichier ADELI pourtant tant décrié par l’oni à l’occasion des élections de 2008,
RESILIENCE – syndicat infirmier contre l’ordre – prend acte de la volonté ministérielle de ménager l’oni en lui accordant un délai supplémentaire qui ne servira qu’à enfoncer un plus l’oni dans l’abysse financière dans laquelle il se trouve déjà,
RESILIENCE – syndicat infirmier contre l’ordre – renouvelle sa demande aux infirmiers de ne pas céder au chantage et autres pressions de l’oni et à continuer de refuser toute participation financière afin de laisser l’oni s’enfoncer tranquillement – mais sûrement – vers la cessation de paiement au 30 juin 2011,
RESILIENCE – syndicat infirmier contre l’ordre – réaffirme que quelque soit le président qui sera à la tête de l’oni le 31 mai au soir à l’issue du cnoi extraordinaire qui s’annonce sanglant tant les tentatives de déstabilisation et autres insultes à l’encontre de la présidente Leboeuf se font pressantes :
avec ou sans cotisation, l’ordre infirmier çà reste définitivement NON !
http://www.syndico.exprimetoi.net – le site @ de RESILIENCE
RESILIENCE – syndicat infirmier contre l’ordre
communiqué du 22 juin 2011 : que cesse la farce ordinale !
RESILIENCE ayant engagé – la semaine passée – une offensive nationale contre l’ordre infirmier avec l’envoi de centaines de courriers postaux recommandés à l’intention des CDOI, des ARS et d’autres acteurs du dossier ordinal infirmier, courriers visant – entre autre – à exiger de la BRED qu’elle cesse de financer à découvert (en l’appauvrissant un peu plus chaque jour) l’oni qui fonctionne à l’envers et qui cumule maintenant une dette de plus de 10 000 000 d’euros …
Un jugement ayant été rendu par la Cour de Cassation, en faveur de l’accusée – contre son ex employeur – accusée qui exerçait la profession d’infirmière et les fonctions de cadre infirmier sans en détenir les diplômes, cette affaire démontre que l’ordre infirmier n’est en rien capable de pouvoir empêcher ce type de dysfonctionnement puisque ne pouvant se saisir que des dossiers concernant des infirmières inscrites au tableau départemental. Même si cette affaire est antérieure au début du fonctionnement effectif de l’ordre infirmier, les causes auraient les mêmes effets si elles venaient à se reproduire aujourd’hui, du fait de la jurisprudence prononcée par la Cour de Cassation.
Des conseillers nationaux ordinaux en état de coup d’état permanent qui se chamaillent publiquement pour obtenir la place de président de l’oni, alors que la présidente Leboeuf a été confortée à son siège, à deux reprises en deux mois, par un vote régulier du même cnoi. Le dernier communiqué en date du 21 juin 2011 étant celui du snpi qui exige du ministre de la Santé – ni plus ni moins que – la révocation du conseil national de l’oni, snpi pourtant pilier fondateur de l’oni et dont plusieurs membres éminents siègent au sein de ce même conseil national de l’ordre infirmier.
La provocation de trop : une première infirmière dont nous tairons le nom afin de préserver ses propres intérêts professionnels et personnels – diplômée d’État – convoquée au commissariat pour y répondre de l’exercice illégal de la profession éponyme, expérience traumatisante et éprouvante s’il en est. La logique voudrait que la seconde étape soit – comme pour les kinés – une convocation devant un tribunal …
TROP c’est TROP, la révolte blanche gronde …
La farce ordinale qui n’en finit plus est une honte pour l’ensemble de la profession infirmière. L’ordre infirmier, malgré les menaces à peine voilées, les tentatives d’intimidation tant à l’encontre des salariés que des employeurs et les dé conventionnements réels de certaines IDEL, ne parvient pas à convaincre et s’enfonce un peu plus chaque jour dans le discrédit moral, la dette financière … Pendant que la présidente de l’oni va chercher un ultime soutien auprès des députés européens, les infirmières refusent toujours de s’affilier et de cotiser à plus de 80%, le fichier ordinal contenant 30 à 40% de non cotisants, affiliés par la contrainte, primo cotisants n’ayant pas renouvelé …
Les conditions de travail se dégradent là aussi un peu plus chaque jour et ce ne sont pas les départs massifs vers une retraite bien méritée qui vont arranger une situation déjà catastrophique avant l’été !
RESILIENCE demande donc au ministre de tutelle de faire en sorte que l’ordre infirmier qui sème le trouble, la zizanie et le désordre au sein de la profession disparaisse et soit abrogé !
Question écrite n° 18264 de M. Marcel-Pierre Cléach (Sarthe – UMP)
publiée dans le JO Sénat du 21/04/2011 – page 1006
M. Marcel-Pierre Cléach appelle l’attention de Mme la secrétaire d’État chargée de la santé sur le problème posé par l’ordre des infirmiers.
Cette structure ordinale est aujourd’hui au bord de la cessation de paiement. En effet, l’ordre national des infirmiers affiche un déficit cumulé de 10 millions d’euros et ce gouffre se creuse chaque mois de 600 000 euros !
De surcroît, presque tous les syndicats qui défendent les infirmiers salariés, principalement les salariés des hôpitaux, qui représentent 53% du nombre total des personnes exerçant cette profession, sont farouchement opposés à cet ordre depuis sa création. En décembre dernier, à peine 15% des infirmiers étaient inscrits à l’ordre. À ce jour, il ne recueille guère que 90 000 inscriptions dont 30 000 ne sont pas à jour de leur cotisation… Pour répondre à ce mouvement de rejet, l’ordre infirmier vient de décider de réduire le montant des cotisations à 30 euros pour les salariés, celle-ci restant à 75 euros pour les libéraux. Il est à craindre que cette mesure tardive, de surcroît contestée par certains syndicats, ne soit pas en mesure d’apporter une réponse satisfaisante et pérenne à la situation financière catastrophique de cet ordre qui, après près de 5 années d’existence, n’a pas réussi à convaincre l’ensemble des infirmiers de son utilité.
À juste titre, le Gouvernement a indiqué qu’il n’était ni partie ni garant des emprunts contractés par l’Ordre des infirmiers. Si, conformément à ce qu’elle vient d’annoncer, la banque devait retirer sa garantie à l’ordre national infirmier, il devrait très prochainement se retrouver en situation de cessation de paiement, suivie d’une mise en liquidation judiciaire. Dans un tel contexte, il le remercie de bien vouloir lui indiquer les mesures qu’il entend prendre, d’une part, pour mettre un terme à toutes les poursuites engagées par cet ordre à l’encontre d’infirmiers et, d’autre part, pour mettre fin aux troubles qui agitent cette profession depuis la création de cet ordre.