
Le choléra est une infection diarrhéique aiguë causée vibrio cholerae, bactérie découverte dans la seconde partie du dix-neuvième siècle. Pathologie exclusivement humaine, elle est caractérisée par des diarrhées profuses d’apparition brutale, pouvant tuer un homme sain en quelques heures par déshydratation et insuffisance rénale aigüe.
Une transmission oro fécale
La transmission du choléra, d’origine fécale, se fait par voie orale. Les selles diarrhéiques libérées en grande quantité permettent la propagation des bacilles dans l’environnement. Le développement du choléra est directement lié aux fortes concentrations de population à l’hygiène insuffisante et à l’absence d’assainissement d’eau. Les bacilles se fixent à la paroi intestinale et sécrètent la toxine cholérique, dont l’action entraîne un passage majeur d’eau vers la lumière intestinale.
Un symptôme majeur : la diarrhée
Contrairement à une idée répandue, le choléra est asymptomatique dans environ 75% des cas. La bactérie est toutefois présente dans les selles des porteurs et est susceptible de contaminer l’environnement. Dans un certain nombre d’autres cas, les signes sont souvent confondus avec une gastro entérite classique.
Dans 20% des cas symptomatiques, le tableau est sévère, avec une diarrhée aqueuse d’aspect “eau de riz”, extrêmement abondante, entrainant une déshydratation et aboutissant à un tableau de choc et de troubles hydro-électrolytiques avec insuffisance rénale aigüe et hyperkaliémie. En l’absence de traitement, la forme grave est mortelle en quelques jours, voire en quelques heures.
Un traitement: la réhydratation
La pathologie est aisée à traiter : le traitement est essentiellement symptomatique et consiste en une réhydratation massive. Le traitement per os est privilégié , par l’utilisation de sels de réhydratation orale (SRO). En cas de déshydratation sévère, le traitement se fait par voie intraveineuse, en compensant le volume et les électrolytes perdus. L’antibiothérapie n’est pas systématique, et permet avant tout de limiter le foyer épidémique. Cette prise en charge limite la létalité aux alentours de 1%.
Des règles de prévention simples
La chloration de l’eau, les mesures hygiéno-diététiques simples comme le lavage des mains suffisent à limiter fortement la transmission du bacille. Dans les camps de réfugiés, le problème se pose toutefois de façon bien plus complexe. Dans ces situations, l’approvisionnement et la sécurisation des points d’eau est la priorité n°1 des équipes sur place.
Deux vaccins anti cholérique per os existent. Leur utilisation est aujourd’hui limitée, mais la position de l’organisation mondiale de la santé évolue au fil d’études démontrant leur intérêt dans les zones endémiques.
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Sébastien Bondi
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