La Fehap et six associations de solidarité demandent le maintien des contrats aidés

La Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés non lucratifs (Fehap) et six associations de solidarité réclament, le maintien des contrats aidés. 

Les structures relevant du secteur sanitaire, social et médico-social privé non lucratif vont être confrontées à de "très grandes difficultés" à la suite du refus auxquelles elles se heurtent actuellement lors de leurs demandes de recrutement ou de renouvellement de contrats aidés, alerte le directeur général de la Fehap, Antoine Perrin, dans des lettres adressées aux ministres des solidarités et de la santé et du travail et à la secrétaire d'Etat chargée du handicap, Agnès Buzyn, Muriel Pénicaud et Sophie Cluzel. 

Cette lettre fait suite à l'annonce par le gouvernement au mois d'Août, de la diminution du nombre de contrats aidés en France dans les mois à venir. 

Pour la Fehap, la présence des personnes sous contrat aidé est "essentielle" au fonctionnement de ses structures et participe à la "qualité" de l'accompagnement global des résidents qui sont accueillis. 

La disparition des contrats aidés "n'ira pas sans incidence sur la qualité de l'accompagnement à laquelle sont en droit de prétendre les personnes que nous accueillons et leur famille", insiste la Fehap qui craint aussi des incidences sur la "qualité de vie au travail des professionnels en poste". 

Des associations réclament aussi le maintien de ces contrats

Dans un communiqué commun daté du 25 Août, six associations (Fédération des acteurs de la solidarité, association des paralysés de France, ATD Quart-Monde, Coorace, Emmaüs France, Uniopss et Secours catholique) réclament un rendez-vous en urgence à Edouard Philippe et Muriel Pénicaud. 

"Réduire aussi brutalement, de 459 000 à 320 000 le nombre de contrats aidés en 2017 et annoncer leur diminution drastique pour 2018 revient à supprimer les perspectives d'insertion de plus de 150 000 personnes et à remettre en cause des activités d'utilité sociale, environnementales ainsi que le bon fonctionnement de nombreux services publics", explique le communiqué. 

"Sans l'aide financière que les contrats aidés représentent, beaucoup d'associations mais aussi de collectivités locales ou d'entreprises ne pourraient mener à bien leurs activités auprès des enfants, des personnes âgées, ou encore des personnes en situation de handicap". 

Rédaction ActuSoins (avec APMnews)

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