
Dans sa lettre, son épouse, âgée de 44 ans, met en lien son geste désespéré avec ses conditions de travail “en dégradation constante”.
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Rédaction ActuSoins
Notre analyse :
Après le suicide d’un infirmier à Toulouse il y a à peine 2 semaines, c’est un nouveau drame que vit la communauté infirmière. Selon nos sources (France 3 Normandie et Normandie-Actu), l’infirmière qui exerçait en pédiatrie, aurait clairement indiqué à sa hiérarchie qu’elle ne souhaitait pas faire de remplacement dans l’unité de soins intensifs de neonatologie, rattachée au pôle Pédiatrie. Contrainte d’y faire une garde, la professionnelle aurait très mal vécu la prise en charge difficile d’un nourrisson et aurait remis en question sa responsabilité personnelle, en ignorant les causes réelles de la dégradation de l’état de santé de ce nouveau-né.
Cette situation interroge une fois de plus sur les pratiques actuelles liées aux restructurations : peut-on vraiment imposer aux professionnels une polyvalence inter-services (au sein du même Pôle) et leur demander d’effectuer des gardes dans une unité autre que la leur?
Cette situation interroge aussi sur les conditions de travail, qui se dégradent un peu partout et qui dévastent souvent les professionnels. La pression est-elle trop rude ?








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