Vers la fermeture des « petits » services de chirurgie ?

Selon le Figaro, le ministère de la santé prévoit des restructurations ou des fermetures de services de chirurgie ayant une "faible activité", dans le cadre d'un plan d'économie de 600 millions d'euros, basé sur le développement de l'ambulatoire. 

Vers la fermeture des "petits" services de chirurgie ?"Près d'une soixantaine de petits services de chirurgie pourraient disparaître ou être restructurés d'ici à 2020" explique le Figaro. Dans le cadre du plan d'économies à l'hôpital, qui doit permettre de dégager 3 milliards d'euros d'ici 2017, le ministère de la santé "entend développer la chirurgie ambulatoire et à cette occasion, revoir l'implantation territoriale des services de chirurgie".

Dans un courrier du 28 septembre, adressé aux Agences Régionales de Santé, le ministère quantifie "à titre indicatif " à moins de 2.101 actes de chirurgie par an le volume "de séjours faibles".

Dans une instruction, la DGOS précise que les économies doivent être "modulées dans le temps" afin de tenir compte entre autres de " la mise en oeuvre des restructurations, notamment des fermetures de services ayant une faible activité de chirurgie".

Elle précise aux Agences régionales de Santé (ARS) que l'objectif est d'atteindre au taux global national de chirurgie ambulatoire de 66,2% à horizon 2020. "Le développement de la chirurgie ambulatoire doit permettre aux établissements de santé de réaliser des économies de fonctionnement au fur et à mesure que la pratique ambulatoire se généralise en substitution des prises en charge d’hospitalisations complètes et que les organisations sont restructurées en conséquence", souligne l'instruction.

Rédaction ActuSoins (avec le Figaro.fr et Le generaliste.fr)

Abonnez-vous à la newsletter des soignants :

Faire un don

Vous avez aimé cet article ? Faites un don pour nous aider à vous fournir du contenu de qualité !

faire un don

Réactions

13 réponses pour “Vers la fermeture des « petits » services de chirurgie ?”

  1. Flochi dit :

    Il ne faut pas exagérer et faire de cas particuliers une généralité…
    Oui, l’ambulatoire est une amélioration des pratiques et un confort accru pour les usagers (en est quand même mieux chez soi, non ?), mais non, tout ne peut pas se faire en ambulatoire…
    Effectivement, il faut pouvoir assurer un suivi derrière.
    Pour les cliniques qui contournent le système pour « exploiter le filon » à tort et à travers, le PMSI et ses atypies vont les faire « se taper sur les doigts » par les médecins conseils de la sécurité sociale, car on est capable de suivre au niveau national, le parcours d’un patient, les numéros de finess des entités ou il est passé, ses dates d’hospitalisation, ses délais de réhospitalisation (tout finess confondus), ses motifs d’hospitalisation…

  2. Nous aussi
    Et ambulatoire
    A gogo ..pour résultat les patients vont en clinique et reviennent pour sepsis
    Super on est l ecomonie
    Hospitalisation pour antibio a gogo
    J en ai la nausée

  3. chez nous on y est : c’est en cours mais effectivement les soins dehors ne peuvent plus suivre et assurer et les patients reviennent infectès, des plaies non suivies et mème des ètats de chocs sceptiques mais qui dènonce ça et dit combien ça coute au final ??

  4. Max Charlier dit :

    les ambu qui reviennent 2 jours apres

  5. Mais comme il n’y aura plus d’IDEL…

Réagir à cet article

retour haut de page
387 rq / 4,468 sec