Alors que le Collège Infirmier Français a été auditionné par les parlementaires lors de la loi de santé, afin de clarifier les concepts de pratique avancée et de spécialisation, il a réaffirmé vendredi dernier sa volonté de faire évoluer la pratique avancée pour les infirmiers.
“Il semble important de ne pas réduire la pratique avancée infirmière aux seules délégations de tâches médicales. En effet, il ne faut la pas confondre avec la substitution dans laquelle le médecin délègue des actes à l’IDE sous sa responsabilité, dans le cadre du protocole de coopération. Il s’agit d’un métier intermédiaire, avec une formation universitaire en Master, après une expérience clinique, dans un champ particulier d’exercice” rappelle Marie-Paule Gaste, présidente du CIF.
Lors de son Assemblée Générale en présence de Jean-François Thébaut, Membre du Collège de la Haute Autorité de Santé (HAS) et Président de la Commission des parcours et des pratiques, le CIF a notamment demandé que les professionnels de pratique avancée relèvent d’un livre spécifique du Code de la Santé Publique.
“L’objectif affiché pour le CIF est d’inscrire la profession tout entière dans une amélioration véritable de la démarche qualité notamment sur un point précis – les pratiques avancées – pour donner une plus grande responsabilité à l’ensemble de la profession et faire bénéficier les patients d’une meilleure prise en charge” explique Marie-Paule Gaste.
Crée en 2014, les missions du Collège Infirmier Français se concentrent autour de la mutualisation des compétences l’expertise de ses membres. Il réclame une véritable filière en Sciences Infirmières (Licence, Master, Doctorat), telle qu’elle existe déjà dans de nombreux pays d’Europe et dans les autres pays anglo-saxons. “Une simple reconnaissance grade universitaire n’est pas une bonne réponse aux besoins des professionnels” estime la présidente du CIF.
Contre une première année commune pour les paramédicaux
Alors que s’ouvrait, mardi 3 novembre, une troisième réunion de réunion sur la formation dans le cadre des travaux de la Grande Conférence de Santé, le débat sur un possible tronc commun entre paramédicaux ou entre professions paramédicales et médicales a été relancé. Et si la FNESI (Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers) s’est d’ores et déjà prononcé clairement en faveur d’une interdisciplinarité dès la première année de licence, il n’en est pas de même pour le Collège Infirmier Français.
“La création d’une première année commune à l’ensemble des 14 professions paramédicales (L1 paramédicale) irait à l’encontre de l’approche par compétences des nouveaux référentiels de formation. Il faut respecter les cœurs de métiers des trois filières professionnelles : soins infirmiers, médico-technique, rééducation. Pour renforcer l’interdisciplinaire, des cours en commun seraient surtout utiles en 3ème année, car là les étudiants de chaque filière ont une meilleure connaissance de leur futur métier, et la collaboration interprofessionnelle y aurait tout son sens ” explique le CIF.
Rédaction ActuSoins
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quan c’est fini ahi ahi ça recommence ……
Pff tout a refaire
Dsl mais quand on voit nos etudiants certains font peur
Retourner a un diplome ecrit et msp
Et arreter le tfe
Qui sert a rien
Dans notre métier il faut se remettre en question en permanence et si il n’y avait que certains étudiants qui font peur ça serait bien. Car malheureusement certaines ide font vraiment flipper
C’est clair car certaines sont de vrais dangers publics
oui tout à fait d accord on devrait même pouvoir retirer leur diplome à certaines !!