Maternité d’Orthez : fin…et suite

Maternité d’Orthez : fin…et suite

L’agence régionale de santé (ARS) Aquitaine a pris le 23 octobre la décision de retirer au centre hospitalier (CH) d’Orthez (Pyrénées-Atlantiques) son autorisation de gynécologie-obstétrique et a annoncé la création un centre périnatal de proximité (CPP), dans un communiqué.

Maternité d'Orthez : fin...et suite
©Creative Commons Flickr

L’ARS mentionne “un nombre de gynécologues-obstétriciens insuffisant pour assurer la qualité et la sécurité des accouchements”. Menacée de fermeture depuis juin, cette maternité de niveau 1 avait bénéficié d’un mois de sursis en septembre pour combler ses effectifs.

Entre-temps, un accident grave dans la nuit du 26 au 27 septembre avait entraîné le décès d’une parturiente et poussé l’ARS à suspendre temporairement son autorisation . L’anesthésiste, qui avait été mise à disposition par la clinique d’Orthez et s’occupait de la jeune femme, a reconnu avoir bu le soir de l’accouchement.

La maternité d’Orthez ne rouvrira donc pas mais un CPP reprendra ses activités de suivi de grossesse et de phase post-partum, “dès la semaine prochaine”, a précisé à l’APM le directeur général de l’ARS Aquitaine, Michel Laforcade.

Les personnels seront soit maintenus sur place, soit transférés dans les hôpitaux de Pau essentiellement, et de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).

Le CPP d’Orthez sera géré par trois gynécologues-obstétriciens à temps partiel, quatre sages-femmes à temps plein et cinq sages-femmes à temps partiel.

Une salle d’accouchement “physiologique” ouvrira dès le mois de novembre sur le site de Pau et “un suivi à domicile des grossesses et des suites de couches sera organisé dans le cadre d’un partenariat entre sages-femmes libérales et équipes hospitalières”, indique le communiqué.

Enfin, l’ARS s’est engagée à maintenir une réponse aux besoins de chirurgie et d’accueil des urgences à Orthez.

Concernant l’accident survenu à la maternité, Michel Laforcade a expliqué que l’enquête administrative sur l’accident était suspendue, sa principale protagoniste étant indisponible. En effet, la demande de remise en liberté de l’anesthésiste mise en liberté de l’anesthésiste mise en examen pour homicide involontaire a été rejetée jeudi 16 octobre.

Rédaction ActuSoins, avec APM