Alors que le Premier ministre a annoncé le 18 février sa décision d’étendre aux travailleurs sociaux les revalorisations salariales accordées aux soignants, soit 183 euros net mensuels, la Fédération française des services à la personne et de proximité (Fédésap) s’interroge.
“Anita, qui s’occupe de votre grand-père en perte d’autonomie afin de l’aider dans l’accomplissement des gestes essentiels de son quotidien, parce qu’elle est employée par une structure privée d’aide et d’accompagnement à domicile, n’entre pas dans les plans du Gouvernement sur les revalorisations des salaires. Ni d’ailleurs comme ses 160 000 collègues du privé, traités comme ‘les derniers de corvée’ du secteur médico-social“, considère la fédération dans un communiqué.
A la question “pourquoi les entreprises n’augmentent-elles pas les salaires de leurs aides à domicile?“, la Fédésap répond : “la réalité est que les entreprises d’aide à domicile n’ont pas de marges suffisantes pour revaloriser les salaires. Sans aide des pouvoirs publics, la seule solution est d’augmenter le reste à charge facturé aux bénéficiaires.”
Rédaction ActuSoins
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