Les professionnels de santé, comme les infirmières libérales, et tous les acteurs du monde sanitaire et social peuvent désormais accéder aux indicateurs de santé comme la mortalité et sur plusieurs causes de décès comme le cancer, les maladies de l’appareil circulatoire, ou des causes externes, par exemple. D’autres chapitres portent sur la mortalité des moins de 65 ans, sur la population âgée, les personnes en situation de handicap, l’enfance et la famille ainsi que le logement l’emploi, l’éducation, etc… Ainsi que la densité d’infirmières libérales. Chaque donnée, sous forme de tableaux ou de cartes, se décline par département, par canton, par intercommunalité (EPCI) et peut être comparée avec le même indicateur au niveau national.
Au plan régional, cette plateforme est censée « mieux éclairer les prises de décision dans l’élaboration des politiques publiques », indiquent ses promoteurs de cette « instance de veille ». Elle reprend les données issues des anciennes Plateforme sanitaire et sociale de Picardie et Observation sociale 59/62 et est animée par l’Observatoire régional de la santé et du social, ex-ORS de Picardie (l’ORS du Nord-Pas-de-Calais a été dissout en 2017) et l’Anthropo-Lab de l’Université catholique de Lille. La plateforme est destinée à « améliorer la connaissance » de la situation sociale et sanitaire des habitants des Hauts-de-France -notoirement dégradée, à mener des études thématiques sur leurs besoins en la matière et à connaître l’évolution des institutions et acteurs de la santé et du social.
O.D
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